Saint-Martin-de-Queyrières
(Hautes-Alpes)
chapelle Saint-Jacques de Prelles
L’histoire
de ce jeune pèlerin de Compostelle, pendu alors
qu’il était innocent, miraculeusement maintenu en
vie, dépendu, au retour de ses parents, quand le
juge reconnaît son erreur, est le miracle de saint
Jacques le plus connu de tous les pèlerins.
Les
représentations iconographiques de cette légende
sont multiples en Europe du XIIIe au XVIe siècles.
Dans les Alpes, c’est au XVe siècle qu’elles se
sont multipliées.
Le
cycle le plus ancien et le plus remarquable est
à Prelles, il date des environs de 1475 et couvre,
sur deux registres et sur près de six mètres de
long, le mur nord de la nef de la chapelle.

Des
neuf scènes, il en reste quatre en bon état au registre
supérieur:
-
la première montre le père, la mère et le fils arrivant
dans l’auberge où la servante les accueille chaleureusement
en leur offrant à boire sur le pas de la porte;

-
dans la deuxième, les parents sont à table tandis
que, dans le cellier, la servante essaie vainement
de séduire le jeune homme;

-
la troisième se passe la nuit, pendant le sommeil
des pèlerins: la servante éconduite se venge en
cachant une coupe d’or dans la besace du jeune homme;

-
la quatrième est celle de l’arrestation du fils
par des gardes armés qui découvrent la coupe.

Les
scènes du second registre, très dégradées, montrent
successivement:
-
les parents au pied du gibet;

-
les parents priant saint Jacques à Compostelle;

-
puis, de retour chez le juge, le miracle
et
la dépendaison.

L'intérieur
de la chapelle était totalement orné de peintures,
sur les murs nord et sud de la nef, sur l’arc triomphal,
dans l’abside, et il en reste une grande partie
qui mérite une visite.
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Histoire
Le pendu dépendu
1 
Le pendu
dépendu 2 
Le pendu dépendu 3 : études
locales
Le pendu dépendu 4
: études générales

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