Hébergement,
gîtes, auberges, etc..
ACIR
Association de Coopération Interrégionale
http://www.chemins-compostelle.com/Fichiers/01-Conseils%20pratiques.pdf
Selon
l’itinéraire, le nombre, le type, la qualité et
le tarif des hébergements varient.
-
Les
chemins très fréquentés tels que celui du Puy-en-Velay
ou le Camino Francés disposent de gîtes d’étape,
refuges (refugios, albergues), adaptés aux cheminants.
-
D’autres itinéraires sont pour le moment moins bien
équipés. Il est alors nécessaire de jongler entre
différentes possibilités d’hébergements : chambres
d’hôtes (casa rural), hôtels, campings, accueils
spirituels (presbytère, monastère).
Gîtes
d’étape, refuges (refugios, albergues)
-
Ce
sont, pour la plupart, des hébergements en dortoir,
disposant de services minimum, comme des sanitaires
et des douches communes, un coin cuisine (souvent
très sommaire en Espagne, les ustensiles manquent),
des lits ou matelas (les draps sont rarement fournis
ou peuvent être payants).
-
Ces lieux sont des espaces
de partage et de convivialité et nécessitent un
sens du civisme.
-
Certains n’ont pas de tarif affiché,
on parle alors de donativo (participation financière
libre). Par courtoisie et pour le respect d’une
tradition qui fait vivre ces accueils, n’hésitez
pas à laisser une contribution à hauteur d’au moins
3 à 5€.
Chambres
d’hôtes (casa rural)
-
Vous
serez hébergé, le plus souvent, sous le même toit
que vos hôtes, vous disposerez, selon convenance,
du "gîte" (chambre avec salle d’eau) et
du couvert lorsqu’ils sont tables d’hôtes.
-
Ils ne
proposent pas systématiquement
l’utilisation d’un coin cuisine.
-
Un accueil convivial,
voire familial, vous y attend.
Hôtels
-
Les
hôtels sont à la fois une alternative (pour les
plus fatigués) et une solution de secours en cas
de sur-fréquentation des gîtes.
-
Vous pourrez rencontrer
sur le chemin des hôteliers plus sensibilisés qui
proposent des tarifs spécifiques aux cheminants-pèlerins.
Bivouac
et camping
-
Les
adeptes du camping savent que l’équipement idéal
est constitué d’une gamelle, d’un réchaud et d’une
tente d’un poids maximum de 3 kg…
-
Par économie,
vous pouvez le pratiquer en France.
-
Cependant, il
est à éviter en Espagne, car les campings sont peu
nombreux (sur le Camino Francés) et plus onéreux
que les refuges.
-
Le
bivouac et le camping sauvage sont interdits en
Espagne.
-
En France, seul le bivouac est autorisé
(campement uniquement de nuit). Mais vous pouvez
toujours tenter de discuter avec un propriétaire
privé.
Les
gîtes mode d’emploi :
-
Réservations : Ces lieux sont en général réservés
aux pèlerins munis de la crédencial (obligatoire
en Espagne) qui effectuent leur parcours à pied,
à vélo ou à cheval.
-
Les réservations sont impossibles
en Espagne, les places disponibles sont alors accordées
en priorité aux marcheurs et pour une seule nuit….
-
En France par contre, les réservations sont fortement
conseillées : au moins 24 à 48 heures à l’avance.
-
À l’inverse, effectuer 3 à 5 réservations pour s’assurer
une place dans une halte le soir est à exclure.
Il est impératif d’honorer les réservations et,
en cas d’impossibilité, d’appeler pour prévenir
(de plus en plus d’accueils sont contraints d’exiger
des arrhes).
-
Attention ! Sur la Voie du Puy-en-Velay, on remarque
une course à la réservation centrée principalement
sur les mois d’été et plus particulièrement sur
Juillet.
-
Sur le Camino francés, c’est une course
à l’hébergement pour être le premier arrivé et le
premier servi !
-
Les marcheurs accompagnés d’une assistance motorisée
ne sont pas acceptés dans les gîtes en Espagne.
Ils possèdent des facilités de déplacements leur
permettant d’utiliser par exemple des hôtels hors
chemin. Il s’agit là d’une courtoisie élémentaire
envers les marcheurs fatigués !
-
Heure d’arrivée au gîte : Arriver un peu trop tôt
au gîte signifie pour votre accueillant qu’il n’aura
pas eu le temps de nettoyer le gîte, de faire les
courses nécessaires, de se reposer. Veillez à ne
pas vous présenter
avant
le début d’après-midi.
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Hébergement
Association
Bretonne des Amis de St-Jacques-de-Compostelle
http://www.saint-jacques-compostelle-bretagne.fr/santjakez-guide-conseils.htm
-
Pas de réservation en Espagne.
-
Réservation recommandée
en France
-
Le carnet du pèlerin, appelé "la credencial",
est indispensable pour l'accès aux refuges. Il doit
être tamponné au point de départ puis une fois par
jour, au minimum. C'est une garantie exigée pour
éviter les faux pèlerins... autant que faire se
peut !
-
Beaucoup de refuges ont été ouverts récemment,
tout au long du chemin (il s'en ouvre toujours).
-
Certains sont privés (particuliers, associations,
communautés religieuses); d'autres, municipaux;
d'autres paroissiaux.
-
Ils sont, en général, bien
équipés: douches, toilettes, cuisine (manque parfois
le matériel !), dortoir (sans couvertures). Consulter
le topo-guide.
-
Il ne faut pas craindre la promiscuité ni même
l'entassement !
-
Ils affichent parfois complets (surtout en juillet-août).
-
Ils n'ouvrent que vers 14 h. Ils ferment, le matin,
à 8 h, et, le soir, à 22 h, heure à partir de laquelle
le silence est normalement exigé.
-
Rares sont ceux
qui proposent à manger.
-
Certains sont payants. D'autres
sont gratuits ("donativo") : il est d'usage
de laisser un petit dédommagement.
-
Il est bon de savoir que les pèlerins à pied
sont prioritaires sur les pèlerins cyclistes.
-
Les
automobilistes et ceux qui se font accompagner d'un
véhicule ne sont pas acceptés.
-
Pour ceux qui ne trouveraient pas de place dans
les "refugios ou albergues" ou pour ceux
qui préféreraient un autre mode d'hébergement, certaines
"fondas" (petites auberges de villages)
et des particuliers louent des chambres aux pèlerins.
L'Espagne se fait un devoir de ne laisser personne
sans toit, la nuit !
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Hébergement
Comment
partir à Compostelle (Denis)
http://www.chemindecompostelle.com
-
Du
Puy-en-Velay à Compostelle, les solutions d'hébergement
sont variées et nombreuses.
-
On trouve en particulier
de nombreux gîtes d'étape ou de "pèlerins".
Que ce soit sur la portion française ou espagnole,
les localités riveraines et d'autres initiatives,
laïques ou non, ont le souci de ne laisser personne
sans abri, même au cours de la période d'afflux
du 15 juillet au 15 août. Durant cette période de
haute fréquentation, en France, les gîtes d'étape
acceptent les réservations, mais certains, depuis
peu sur la voie du Puy, la refusent aux groupes.
-
Sur
la voie du Puy-en-Velay, deux recueils permettent
de connaître tous les hébergements et lieux de ravitaillement
existants, portion française et portion espagnole.
Ne vous laissez pas influencer par leur titre burlesque,
les " miam-miam-dodo-dodo " sont la haute
référence dans ce domaine et remis à jour chaque
année.
-
Sur
les voies de Tours, Vézelay et Arles, les solutions
d'hébergement sont localement moins nombreuses et
moins adaptées aux pèlerins. Pour le moment, l'offre
y est essentiellement tournée vers le tourisme afin
d'offrir un confort élevé, et malheureusement, bien
que justifiés, des prix en conséquence. Sur ces
voies, l'option du camping pourra faciliter la progression
et la maîtrise du budget.
-
Les
personnes équipées pour camper rencontreront moins
de difficultés pour trouver une place, ceci quelle
que soit la période ou la voie empruntée.
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Dormir
Conseils
pour les pèlerins (100 consejos ...) Desnivel
Redacción
digital digital@desnivel.es 01.04.2004
http://desnivel.com/deportes/excursionismo/camino_santiago/object.php?o=10738
(traduit
de l'espagnol)
-
Les auberges sont, dans beaucoup de cas, des
installations très austères. Si tu veux du luxe,
tu devras le payer.
-
La majorité des pensions du Chemin ne reçoivent
pas de subventions, et ont besoin de ton don
pour se maintenir.
-
Avant d'exiger, pense que les hospitaleros sont
des volontaires.
-
N'oublie pas d'avoir des bouchons pour
les bruits, et un masque.
-
Si tu ronfles ou que tu "respires fort",
attends que les autres soient endormis pour
te coucher.
-
Laisse préparé le sac à dos du jour suivant
avant de te coucher. Tu ne dérangeras ainsi
pas plus que le nécessaire le reste des pèlerins
le matin. Et s'il te plaît, n'utilise pas de
bourses de matière plastique, de celles qui
font un bruit irritant en étant fripées.
-
Dans les auberges publiques il est interdit
de rester plus de une nuit, sauf cause de force
majeure. Si un endroit te plaît, tu peux te
loger dans quelque lieu économique.
-
Si tu ne trouves pas de place dans une auberge,
et que tu ne peux pas ou ne veux pas te loger
dans un hostal ou une pension, demande aux gens
du coin.
-
Une façon de dormir économique et intime est
une tente de camping. Les hospitaleros peuvent
t'indiquer où la monter, et les gens du coin
peuvent te laisser le faire sur leur terrain.
-
Les piétons ont la priorité dans les auberges,
par rapport aux cyclistes, jusqu'à 20 heures.
---------------------------------------------------------
Auberges
(Conseils
pour le pèlerinage - Fabrega. El Camino de Santiago).
(Espasa
Calpe 2004)
(traduit de l'espagnol)
-
La
carte de pèlerin doit être obtenue au point
de départ (auberges ou Associations d'Amis du
Chemin). Il est nécessaire de s'informer préalablement.
-
Les auberges ouvrent généralement à partir de
midi et la majorité ferment en début de nuit.
-
Il est nécessaire de s'adapter aux normes de
chaque auberge et de suivre les instructions
de l'hospitalero ou du responsable, de s'adapter
à la coexistence avec d'autres personnes et,
même si ce n'est pas exigé, de laisser un don.
-
Les auberges n'admettent pas de réservations,
ni ne permettent de se loger plus d'une nuit,
sauf cas de maladie ; les pèlerins à pied ont
priorité sur les cyclistes.
-
Si on voyage en
groupe nombreux, proche ou supérieur à dix personnes,
lors des époques d'afflux de pèlerins,
il sera préférable de chercher d'autres logements.
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Association
franc-comtoise du chemin de Compostelle
http://www.af-ccc.fr/Doc-PDF/dossier%20pelerin.pdf
Association "Les Amis de saint Jacques.
Provence-Alpes-Côte d'Azur-Corse"
http://www.compostelle-paca-corse.info/Conseils/Resources/GP_07.pdf
Hébergement
-
En France comme en Espagne, les possibilités d'accueil
ont bien évolué depuis le Moyen- Age. Les couvents
et les monastères qui accueillaient les pèlerins
se réduisent chaque année et des structures d'accueil
se créent ou disparaissent. Tout au long de votre
parcours, vous pourrez trouver des hôtels, des gîtes
d'étape (communaux ou privés), des chambres d'hôtes,
des campings...
-
Nous estimons que le chemin est suffisamment pourvu
de moyens d'hébergement pour ne pas retenir la solution
de la tente et le poids qu’elle implique .
- Il
faut savoir aussi que les centres d’hébergement
ne laissent jamais un pèlerin sans solution de dépannage.
En situation extrême, on peut s'adresser au curé
du village, à la gendarmerie, à la mairie qui auront
toujours à vous proposer un confort minimum dans
une salle paroissiale ou municipale.
-
Les gîtes communaux sont en général des dortoirs,
des salles de sport, des salles paroissiales mis
à votre disposition par la commune (en principe
une cuisine équipée est à votre disposition (réfrigérateur,
cuisinière, batterie de vaisselle, couverts...)
et une douche permet vos ablutions. Vous trouverez
toutes les coordonnées de ces lieux dans les livres
et revues.
-
Nous donnons en rubrique "chemin" dans
la plaquette consacrée au chemin en Franche-Comté
une liste des points d’hébergements tout au long
de l’itinéraire franc-comtois qui sera complété
progressivement. Nous avons établi avec la-plupart
d’entre eux d'excellents contacts et vous devriez
bien y être accueillis. Ils sont particulièrement
conscients de l'apport économique et culturel que
leur procure ce pèlerinage.
-
En France, il est conseillé de réserver lorsque
l'on voyage à plus de deux personnes, tandis qu'en
Espagne on ne peut réserver dans les refuges, l'attribution
des lits se faisant en fonction de l'ordre d'arrivée.
-
A juste titre, il vous sera demandé de présenter
votre crédencial (passe-port du pèlerin qui peut
vous être délivré avant votre départ par notre association)
pour s'assurer que vous êtes bien un pèlerin allant
vers Compostelle.
-
La participation financière est relativement faible,
voire facultative dans les refuges espagnoles. Les
gîtes sont souvent équipés d'une kitchenette ou
vous pouvez préparer vos repas. C'est un moyen très
convivial de s'imprégner de l'atmosphère du chemin.
-
Pour indication, le budget se situe en moyenne journalière,
en France, entre 20 et 30 euros (hébergement et
nourriture). Une nuit dans un gîte communal peut
coûter autour de 10 euros et le double dans un gîte
privé. En Espagne, comptez environ 15 à 20 euros
par jour. N'emportez pas trop de liquidités sur
vous ; des distributeurs tout au long du chemin
vous permettront d’effectuer des retraits avec votre
carte bancaire.
Hébergements
en
France :
-
en gîtes d'étape ou chambres d'hôtes, ouverts à
tous randonneurs, la credencial n'est pas nécessaire.
-
par contre, elle est exigée dans les familles d'accueil
recevant les pèlerins et dans certains gîtes privés.
-
il est recommandé de réserver 24 ou 48 heures avant
son arrivée. Mais seul on peut se présenter le soir
sans réservation.
Hébergements
en
Espagne :
-
si vous souhaitez un confort supérieur à celui offert
par les auberges de pèlerins, vous aurez le choix,
selon les étapes, entre :
-
l'hôtellerie classique, du plus luxueux au plus
modeste : "parador", hôtel, "hostal",
pension,
-
la formule gîte : "casa rural",
-
l'hébergement religieux : monastère.
-
Si vous privilégiez l'esprit "pèlerin",
vous choisirez les "albergues" ou "refugios"
dont la gestion diffère selon le type :
-
Refuges dépendant d'une région (Navarre, ...), d'une
Municipalité (Ayuntamiento) ou d'une Association
:
une
participation est demandée (entre 3 et 6 €).
-
Refuges privés, un peu plus chers (entre 7 et 10
€)
-
Refuges pratiquant le "donativo" : un
tronc recueille les oboles des pèlerins.
-
dans ces refuges, la Credencial est obligatoire.
-
on ne peut pas faire de réservations et on n'est
pas autorisé à rester plus d'une nuit, sauf une
nuit supplémentaire en cas de maladie.
-
si une voiture d'appui vous accompagne, vous ne
serez pas admis dans la plupart des refuges; vous
devrez rechercher d'autres types d'hébergement.
-
pour les groupes importants de pèlerins (plus de
9), il est recommandé de se pourvoir de ses propres
infrastructures d'hébergement (tentes par exemple).
-
La plupart des refuges sont tenus par des "hospitaleros
voluntarios". Qui sont-ils ?
Ce
sont des pèlerins ayant fait en entier le pèlerinage
à Saint Jacques, parfois plusieurs fois, et qui
se mettent bénévolement à la disposition des pèlerins
en marche pour les accueillir.
-
Sachez respecter cet engagement bénévole : certains
hospitaleros espagnols accueillent toute l'année,
en dehors de leurs obligations familiales et professionnelles.
-
Cela peut expliquer certains horaires qui ne paraissent
pas toujours adaptés aux souhaits des pèlerins étrangers.
Merci d'accepter avec gratitude l'accueil offert
sans revendiquer !
------------------------------------------------------
ASJ
Jaen
http://www.peregrinosencamino.com/consejossantiago.htm
(traduit
de l'espagnol)
Les
auberges
-
Consultez la liste des auberges de pèlerins
(mise à jour) si vous souhaitez les utiliser.
Ces refuges sont exclusivement pour les personnes
qui font le pèlerinage à pied ou en bicyclette,
sans faire des tronçons en véhicule. On ne peut
pas faire de réservations. Pour les grands groupes
de pèlerins, il convient de chercher des logements
différents des auberges. Il n'est pas logique
qu'ils remplissent les auberges et laissent
d'autres pèlerins à la rue.
-
Parfois, en dormant dans les auberges, spécialement
pour les personnes qui peinent à trouver le
sommeil, la symphonie des ronflements peut s'avérer
terrible et stressante; de bons bouchons pour
les oreilles allégeront la sérénade.
-
Sauf exceptions, les oreillers des refuges ne
sont généralement pas très propres, une petite
couverture d'oreiller ne pèse pas beaucoup et
évite le contact.
-
Il faut prendre quelque précaution afin d'éviter
qu'un "pícaro", profitant du sommeil
réparateur du pèlerin, fasse des siennes pendant
la nuit. Surveillez toujours votre sac à dos.
Le pèlerin n'est pas garanti des vols.
-
Il faut emporter toujours un rouleau de papier
hygiénique dans le sac à dos; occasionnellement,
dans les refuges, il est épuisé.
-
Si on va avec une voiture d'appui, on ne peut
pas coucher dans la majorité des auberges. Cherchez
d'autres endroits pour le repos, ou utilisez
des tentes de camping. Les pèlerins qui vont
à pied ont priorité sur les cyclistes ou ceux
qui vont à cheval.
-
La Credencial du Pèlerin est indispensable pour
pouvoir coucher dans les auberges.
-
Si vous utilisez les auberges de pèlerins, vous
vérifierez que toutes ne réunissent pas de bonnes
conditions; acceptez ce qu'elles vous offrent,
et remerciez l'effort des nombreuses personnes
qui travaillent de façon désintéressée pour
vous aider.
-
Tenez compte de ce que, normalement, les auberges
n'ouvrent pas jusqu'à midi.
-
Essayez de collaborer pour laisser les refuges
propres, et tirez vous en avec un don pour contribuer
aux frais de maintien.
-
Le soir, respectez le repos des autres. Dans
les refuges, on exige le silence à partir des
21:00 ou 23:00 heures.
-
Les auberges sont conçues pour passer une seule
nuit (en cas de maladie, consultez les responsables
du refuge)
-
Dans les auberges et sur tout le chemin en général,
essayez de suivre les principes "Pèlerin,
laisse ce que tu peux, prend de ce dont tu as
besoin "et "Le touriste exige, le
pèlerin remercie".
Utilisation
des auberges
-
La seule norme qui règne dans les auberges est
celle du respect du prochain. Qu'elles soient
gratuites ne veut pas dire qu'il ne faille pas
veiller à ces installations, ni collaborer à
leur conservation.
-
L'utilisation de ces centres de logement est
réglementée. Ainsi, les pèlerins avec des problèmes
de mobilité et ceux qui font la route à pied
ont priorité au moment d'obtenir un lit. Suivent
les pèlerins qui effectuent le Chemin à cheval,
en bicyclette, et finalement ceux qui effectuent
le parcours avec une voiture d'appui.
-
On n'admet pas de réservations; donc pour obtenir
une place dans les mois de plus grande affluence,
il sera nécessaire de se lever de bonne heure
pour arriver à temps. Les lits sont occupés
par ordre d'arrivée.
-
Le séjour ne peut pas être prolongé plus d'une
nuit, sauf en cas de maladie. Ceux qui sont
logés devront laisser les installations à dix
heures du matin, tandis que la porte de ces
établissements est fermée chaque jour à onze
h. du soir. Une demi-heure plus tard, on éteint
les lumières, sauf dans les parties communes
où elles resteront allumées pour les plus noctambules.
-
Outre le logement, dans les auberges, on met
au service du pèlerin un bureau d'information,
des boîtes de premièr secours à titre gratuit.
Dans quelques cas, on inclut des écuries pour
les chevaux; bien que le maintien de la monture,
ainsi que les services de blanchisserie et l'utilisation
de téléphone, supposent un petit paiement.
---------------------------------------------------------------
Petit
guide pratique
(Arnaud Le Bour - publié par l'Accueil de St
Privat)
http://www.accueilstprivat.com/file/21395/
L’hébergement en France:
-
Le moins cher reste le camping, mais
il a le gros inconvénient de nous faire vivre des
soirées en solitaire parfois très pesantes. Il faut
savoir qu’il est appréciable de pouvoir vivre des
temps de partage lorsque l’on a marché en solitaire
toute la journée. Après, cela dépend du tempérament
de chacun.
-
En
logement plus conventionnel, les moins chers ce
sont les gîtes communaux (de 8 à 10 € la nuit avec
la possibilité de cuisiner dans la majorité des
cas) et les haltes Chrétiennes (de 8 à 10
€ la nuit ou le don). Ils proposent dans la majorité
des cas une demi-pension où chacun est invité à
apporter une contribution financière selon ses moyens
(don).
-
Sur
le chemin, on peut également être hébergé chez l’habitant,
en chambres d’hôtes, ou à l’hôtel. L’inconvénient,
c’est qu’ils coûtent cher. Il vaut mieux les éviter
lorsque l’on part pour longtemps.
-
Dans
la majorité des cas, il est préférable de réserver
72 à 24 heures à l’avance. Après, tout dépend de
la période que vous avez choisie.
L’hébergement en Espagne:
-
Cette partie du chemin est plus riche
en hébergements. Cela s’explique par un grand investissement
de la part de l’Etat pour le Camino. Vous serez
hébergés, soit dans une halte Chrétienne (le donativo
dans presque tous les cas, ou de 3 à 5 € la nuit),
soit dans une Albergue municipale (de donativo à
5 € la nuit), ou soit dans une Albergue privée (elle
n’est pas forcément plus chère qu’une municipale).
-
En
ville, vous ne pourrez pas être hébergés plus d’une
nuit dans la même Albergue, excepté à St-Jacques
de Compostelle. Pour St-Jacques, je pense en particulier
au Seminario Menor de Bevis où vous pourrez rester
jusqu’à 3 nuits.
-
En
Espagne, il ne faut pas réserver. Ce sont les premiers
arrivés qui sont les premiers servis. Je vous conseille
d’arriver avant 14h-15h à votre auberge. Elle ouvre,
généralement, entre 13h30 et 14h.
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Guides
Lepère
en
France
Les
campings
-
Certains pèlerins/randonneurs préfèrent emporter
une tente pour être autonomes. Il est vrai que cela
est très
agréable
de pouvoir bivouaquer n'importe où ! Attention au
camping sauvage où vous pourriez vous retrouver
nez à nez avec un sanglier, un essaim d'abeilles
ou pire... un propriétaire en colère!
-
Cependant les campings sont les seuls lieux officiels
où il est autorisé de camper.
-
Avec votre tente (ou votre bâche plastique) vous
pouvez vous installer pour la nuit. Le prix varie
entre 6 et 15 Euros pour la nuit.
Les
auberges de jeunesse
-
Souvent située dans les grandes villes. L'accès
est conditionné par l'achat de la carte.
-
Le prix varie entre 14 et 20 Euros pour la nuit
-
Les auberges de jeunesse sont accessibles aux jeunes
et aux moins jeunes, mais il vous faudra acheter
la carte d'affiliation à la Fédération des Auberges
de Jeunesse.
-
Pour tous renseignements concernant les auberges
de jeunesse, 2 organismes:
L.F.A.J.
67 rue de Vergniaud. Bat K 5013 Paris Tel: 01 44
167878 Fax 01 44 167880.
F.UA.J.
27 rue Pajol 75018 Paris Tel: 01 44 89 87 27
Les
centres équestres
-
Ils permettent au pèlerin/randonneur de procurer
les soins indispensables à un cheval. Vous y trouverez
box, granulés ... et tout ce dont vous pourriez
avoir besoin pour votre fidèle compagnon ! Y sont
souvent associées de possibilités d'hébergement
pour les randonneurs.
-
Le prix varie entre 20 et 40 Euros pour la nuit.
Hôtel
-
Lieu ou vous pouvez dormir, dîner et prendre le
petit-déjeuner.
-
Le prix varie entre 30 et 60 Euros la chambre.
Chambre
d'hôte
-
Chambre chez l'habitant, où vous pouvez parfois
trouver la formule table d'hôtes.
-
Le prix varie entre 28 et 50 Euros la chambre et
1e petit déjeuner.
Gîte
d'étape
-
Les gîtes d'étapes proposent souvent un hébergement
en dortoirs pour une ou plusieurs nuits, et une
cuisine pour préparer vos repas. Vous devez vous
munir de votre duvet.
-
Le prix varie entre 12 à 20 Euros pour la nuit.
Communauté
religieuse
-
Communauté de frères ou de soeurs qui pratique l'accueil
des pèlerins aux motivations spirituelles. Il est
préférable de réserver à l'avance et de prévenir
de son arrivée.
-
Aucun tarif n'est imposé, mais il faut toujours
participer aux frais. Quelquefois il faut prévoir
son repas.
Foyer
de jeunes travailleurs
-
Maison commune gérée par une municipalité ou une
association locale. Pour les fins négociateurs,
il est possible de trouver une chambre.
-
Le prix est aussi à négocier.
Bed
& Breakfast
-
Maison où vous pouvez passer la nuit et prendre
le petit-déjeuner.
-
Le prix varie entre 25 et 35 Euros pour la nuit
et le petit déjeuner.
en Espagne
Voici
les hébergements que vous trouverez sur le Chemin.
-
L'ordre indiqué va du plus simple au plus luxueux.
-
Refugio = refuge du pèlerin. Il existe des refuges
privés, municipaux ou paroissiaux.
-
Albergue = c'est la même chose que le refuge, c'est
la traduction espagnole d'auberge.
-
Pension = hébergement chez un particulier, souvent
dans une famille. C'est l'équivalent de la chambre
d'hôte à bon prix.
-
Habitacion = simple chambre, pas toujours dans un
hôtel.
-
Hostal = hôtel de confort standard dans les villes
moyennes.
-
Hotel = hôtel de confort supérieur.
-
Parador = hôtel de grand luxe dans des monuments
historiques.
Petites
précisions sur l'accès aux refuges sur le chemin
en Espagne
-
Pendant longtemps, les refuges espagnols accueillaient
les pèlerins en ne fixant aucun prix pour la nuitée,
laissant à chacun la possibilité de déposer dans
une boîte sa libre participation financière appelée
"donativo"... Mais les temps ont bien
changé! Au fil des années et du succès du chemin
de Saint-Jacques, des routards, des vagabonds, des
coquillards pas toujours honnêtes, ont usé et abusé
de cette possibilité en s'offrant une
gratuité
systématique et des vacances peu coûteuses.
-
De nos jours et depuis l'année 2005, la quasi totalité
des refuges qui pratiquaient le donativo fixe un
prix plancher. La participation demandée va de 3
à 8 euros selon les refuges.
-
Les refuges privés sont libres de facturer le prix
désiré, mais comme ils veulent remplir leurs établissements,
ils pratiquent des prix assez proches des refuges
municipaux ou paroissiaux.
-
A ceux qui souhaitent être accueillis gratuitement
pour "la gloire de Dieu" et pour retrouver
une éventuelle tradition pérégrine médiévale, sachez
que l'époque est révolue, et vouloir jouer à un
tel jeu vous obligera à manger des miettes, des
épluchures ou des racines ... Bref! Vous allez être
à la charge des autochtones. Cette dérnarche n'est
pas toujours bien perçue par ceux qui ont investi
de leur personne et leurs maigres économies pour
développer une activité d'hébergement. La volonté
de vivre le pèlerinage comme au Moyen-Âge et de
le parcourir comme on imagine que c'était il y a
650 ans est totalement à proscrire ! Pour conclure,
il faut toujours participer aux frais, c'est une
question d'honnêteté.
------------------------------------------------------
Hébergement
(Pendant
votre voyage - Pèlerin magazine HS 2011)
-
A chacun selon ses envies et l'offre disponible
sur le chemin.
-
Les gîtes d'étape permettent de rencontrer des pèlerins.
L'inconvénient est la promiscuité (ne pas oublier
ses boules Quiès ... ) et le confort relatif.
-
On peut trouver des chambres bon marché dans de
petits hôtels, ouverts toute l'année (ce qui n'est
pas le cas des gîtes), et s'offrir un repos bien
mérité.
-
Autres possibilités: les chambres d'hôtes, très
agréables; les auberges de jeunesse, spartiates
mais économiques; les campings ... mais il faut
veiller au poids du sac à dos avec la tente en plus.
-
A savoir: les hospitaliers sont d'anciens pèlerins
qui se mettent au service des pèlerins.
-
Webcompostella édite plusieurs guides de haltes
chrétiennes et coordonne un réseau d'hospitaliers.
Tél.:
04 7157 21 56. www.webcompostella.com
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Et
l’hébergement ?
Association
Amis du Chemin de Saint Jacques Pyrénées Atlantiques
http://www.aucoeurduchemin.org/spip/
-
En France, il y a des gîtes d’étape communaux ou
privés tout au long du Chemin du Puy qui coïncide
avec le Sentier de Grande Randonnée GR 65: tout
le monde peut y accéder. Ces gîtes mettent à votre
disposition, un lit avec couvertures, des douches
chaudes, un coin cuisine. Seul un sac de couchage
en drap est nécessaire (excepté en hiver où un duvet
peut s’avérer indispensable). La réservation est
conseillée en haute saison, même si ce n’est pas
dans l’esprit du chemin.
- Sur
le Chemin d’Arles, pour suppléer au manque de refuges,
existe une chaîne d’accueil "passants-pèlerins":
hébergements chez des particuliers (credencial exigée).
Prendre contact au départ d’Arles à l’Office de
Tourisme ou Info-Accueil pèlerin : 06 83 26 13 16.
- Sur
le Chemin de Vézelay, l’installation de refuges-pèlerins
s’intensifie. Il existe également quelques accueils
chez l’habitant, indiqués dans le guide édité par
l’association du Chemin de Vézelay.
-
En Espagne, on trouve des refugios de peregrinos
tout le long du Camino Francés, sans réservation.
Ils ressemblent aux gîtes d’étape, mais sont réservés
aux pèlerins munis d’une credencial . Souvent -
surtout en été - un responsable bénévole - hospitalero
- vous accueillera.
- Un
duvet est nécessaire surtout en saison froide, ainsi
qu’un matelas mousse. La plupart des refuges ont
maintenant des douches chaudes et un coin cuisine.
Il peut vous en coûter entre 5 et 7euros, excepté
en Galice où les refuges sont en principe gratuits,
mais où un don semble logique. Quelques refuges
n’ouvrent que pendant les vacances scolaires. En
hiver, il est nécessaire de se renseigner sur les
ouvertures à l’étape précédente. On trouve souvent
des terrains de camping pour y planter sa tente.
-
Pendant
la haute saison, la priorité est donnée aux marcheurs
individuels, sans voiture d’appui. Les groupes ainsi
que les cyclistes devront attendre le soir avant
d’être admis. En dehors de cette période, le responsable
peut accueillir à discrétion.
-
Il existe également en Espagne (et en France) des
gîtes privés, auprès desquels on peut effctuer une
réservation (intérêt du téléphone portable).
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Hébergement
(Webcompostella)
http://www.webcompostella.com/
Hébergement
-
Votre
qualité de pèlerin ne vous donne aucun privilège
particulier, ni droit à aucune réduction. Certains
hébergements offrant des prestations de luxe se
sont établis sur cet itinéraire historique avant
le renouveau du pèlerinage, et leur demander une
réduction, voire la gratuité, sous le prétexte qu’on
porte une coquille, peut finir par agacer les propriétaires,
surtout si la demande est faite dix fois par jour.
-
Prévoyez
donc que dans l’immense majorité des cas, vous allez
être dans l’obligation de payer votre hébergement
et votre nourriture…
-
C’est
seulement en Espagne que les gîtes d’étapes réservés
aux pèlerins (qu’on appelle là-bas "refugios")
sont gratuits dans la plupart des cas sur présentation
de leur crédencial. Et encore dispose-t-on souvent
un tronc où chacun devrait déposer un montant destiné
à couvrir les frais fixes.
-
Si
vous souhaitez vraiment ne jamais rien payer, il
existe une solution très simple appelée "tente".
Sachez quand même que vous devrez porter la guitoune
sur votre dos durant des centaines de kilomètres.
Mais vous irez alors au bout de votre démarche de
pèlerin, puisque vous accepterez de vivre comme
le faisaient nombre de pèlerins des temps anciens,
dans la pauvreté et le dénuement…
-
Il
vous arrivera, comme c’est arrivé à de nombreux
pèlerins sur ce grand Chemin, de recevoir une hospitalité
de la part d’inconnus, qui seront frappés par votre
démarche et souhaiteront honorer leur maison de
votre présence.
-
Ce
peut être pour une tasse de café, un repas, voire
une étape complète. Il serait inconvenant de repousser
un tel geste de gentillesse, mais il faut savoir
y répondre de manière discrète et appropriée, afin
que la chaîne d ’amitié, qui tire depuis des siècles
les hommes jusqu’à Compostelle, ne se rompe jamais.
Une petite carte postale de Santiago sera souvent
le plus beau des cadeaux pour ceux qui vous auront
ouvert leur cœur et leur demeure…
-
Nombreux
sont ceux qui pensent qu’ils ont le droit de demander
aux prêtres des paroisses le gîte et le couvert,
et que ceux-ci sont tenus de les leur donner. D’une
part ces prêtres ont souvent déjà fort à faire à
gérer leurs cinq à six paroisses, et d’autre part
ils ne sont ni hôteliers, ni restaurateurs. C’est
à vous d ’organiser vos étapes en fonction de vos
possibilités physiques et des hébergements disponibles,
de façon à ne pas vous trouver sans logement le
soir venu…
Gîte
d'étape
-
C’est
l’hébergement idéal du randonneur. Bon marché (moyenne
de 8 euros par nuitée), il comporte tout ce dont
le voyageur a besoin après une journée de marche
ou de pédalage : douche, lit, coin-cuisine.
-
La
plupart des gîtes fournissant des couvertures, un
sac à viande suffira dans vos bagages pour dormir
au propre si vous choisissez ce type d ’hébergement.
Mais vous risquez alors de grelotter toute la nuit
si vous vous retrouvez un soir sans toit et sans
sac de couchage.
-
Ces
gîtes sont des équipements collectifs, construits,
entretenus par des personnes privées, des municipalités
ou associations, et mis à la disposition des randonneurs.
-
C’est
à dire que vous les trouverez dans l’état où vos
prédécesseurs les ont laissés, et ceux qui vous
suivront les trouveront dans l ’état où vous les
avez laissés. Veillez donc à effectuer lors de votre
départ un minimum de corvées de propreté.
-
Revers
de la médaille: la plupart du temps, les lits sont
groupés en dortoirs, et vous n’y aurez pas, surtout
pendant les mois d’été, la tranquillité et l’intimité
que vous souhaitez peut-être. Certains gîtes possèdent
des chambres individuelles pour jeunes mariés, mais
cet état de fait constitue l ’exception.
-
Attention:
il n’y a pas toujours un gardien à demeure dans
le gîte. Dans ce cas, il est impératif d’avoir prévenu
de son arrivée, afin d’être certain d ’avoir une
place, et pour savoir où aller chercher la clé et
régler sa nuitée.
-
La
grande majorité des gîtes d’étape disposent d’une
cuisine où le randonneur peut préparer son repas,
mais ce n’est toujours pas le cas.
-
Certains
gîtes privés proposant le repas n’offrent pas la
cuisine à disposition. Ne restent plus alors que
deux solutions: accepter le repas de la maison et
en payer le prix, ou bien grignoter des épluchures
froides sur la pelouse…
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Albergue
de peregrinos
(Christian
Champion)
http://christian.champion.diwiki.com/index.php/Albergue_de_peregrinos
Qu'est-ce
que c'est?
-
Parfois appelé "refuge" (refugio), c'est
un lieu EXCLUSIVEMENT réservé aux pèlerins (avec
Credencial !), qui vont y trouver le gîte pour une
SEULE nuit (règle générale qui supporte quelques
exceptions).
-
Ces endroits sont le reflet de plusieurs types d'initiative:
mairie (AYTO - ayuntamiento), paroisse (PARR - parroquía)
ou congrégation religieuse, personne privée (le
propriétaire = dueño est alors indiqué). En Galice
(vous y entrez en arrivant au Cebreiro), c'est le
gouvernement régional (Xunta de Galicia) qui prend
en charge et subventionne le réseau des albergues
de sa région.
-
De nombreuses associations d'Amis du Chemin
de Saint Jacques (Amigos del Camino de Santiago)
espagnoles ou étrangères s'occupent de la gestion
et de l'animation des albergues.
Genres
d'albergues
-
L'albergue peut être ouverte (abierto) toute l'année
(todo el año – t/año) ou simplement durant une période
de l'année, avec une personne chargée de l'accueil
(hospitalero) à demeure ou non ; dans ce cas, vous
devrez vous-même aller chercher la clé (llave) de
l'albergue à l'adresse indiquée (la clé de l'albergue
municipal à Hontanas vaut le coup d'oeil !).
-
Certaines municipalités utilisent aussi les écoles
(escuelas) ou des gymnases (polideportivo) pour
gérer l'afflux massif de pèlerins en été (en verano).
-
Enfin, lors des années saintes (Jacobeo), des bases
sous tentes sont spécialement aménagées tout au
long du Camino.
Combien
ça coûte?
-
Votre participation financière sera variable, entre
4 et 6 € dans les albergues subventionnées, de l'ordre
de 6 à 10 € dans les albergues privées (ils n'ont
que ce revenu pour vous assurer le même service).
Une exception à souligner est l'albergue des Padres
Reparadores à Puente la Reina qui, sans subvention,
ne fait payer que 5 € la nuit.
-
Certaines ne fixent pas de prix (albergue San Antón)
et vous laissent libre de votre contribution; c'est
"donativo", c'est à dire que votre don
leur permet de continuer à perpétuer la tradition
séculaire d'accueil au pèlerin.
-
Petit aparté: l'expression « donativo » est parfois
suivie d'un prix dans certaines albergues. Cette
pratique résulte peut-être de la "radinerie"
des pèlerins passés avant vous (certaines nationalités
ont une réputation tenace dans l'inconscient collectif
espagnol ...); quoiqu 'il en soit, il ne peut être
question de donativo dans ce cas puisque l'on fixe
une limite à votre générosité !
Horaires
-
L'albergue ouvre en général vers 13/14h; cependant,
l'heure d'ouverture dépend essentiellement des personnes
qui assurent l'accueil (acogida): hospitalier (hospitalero),
responsable (encargado) ou propriétaire (dueño),
et qui consacrent habituellement la matinée à faire
le nettoyage et à se reposer avant l'arrivée de
la horde déferlante des pèlerins.
-
Sur présentation de votre credencial et le paiement
de la nuitée, l'hospitalero vous attribue un lit
ou vous en laisse le choix (s'il n'y a pas foule).
Car la règle est: "premier arrivé, premier
servi !", la réservation n'étant pratiquée
que dans de rares albergues privées (on peut réserver
= se puede reservar !).
-
Durant les mois d'affluence sur le Camino, une "concurrence"
entre pèlerins s'établit afin d'assurer la couche
du soir; à ceci s'ajoutent les cyclistes (bici),
les pèlerins avec véhicule d'accompagnement (coche
de apoyo), ou tout autre moyen de parcourir le Camino
!
-
Il faut toutefois préciser qu'il existe une règle
(généralement respectée) qui établit la priorité
pour le pèlerin à pied (peregrino a pie) jusqu'à
19/20h. De plus, certaines albergues refusent les
cyclistes (no bici), ou les voitures d'accompagnement
(no coche de apoyo).
-
Si vous décidez d'aller prendre votre repas du soir
(cena) à l'extérieur, vérifiez bien l'heure de fermeture
(cerrado) de l'albergue avant de partir (certains
pèlerins n'ayant pas vu l'heure avancer ont ainsi
dû passer la nuit dehors ou à l'hôtel !).
-
De même, le matin, un horaire de départ (salida)
est généralement fixé afin d'assurer l'entretien
des locaux.
-
Dans certaines albergues, le pèlerin est réveillé
pour le petit déjeuner (en musique à l'albergue
Gaucelmo en Rabanal !).
-
Dans d'autres, les pèlerins qui partent très tôt
dans la nuit froide et profonde en font profiter
ceux qui voudraient bien continuer à dormir plus
longtemps. Attention aux dérives, car une heure
minima de départ risque d'être imposée dans ces
endroits, et la porte fermée comme à l'hôtel ! Il
est beaucoup plus simple de préparer ses affaires
avant de se coucher, et de boucler son sac en s'isolant
hors du dortoir !
Couchage
-
Le couchage est généralement constitué de lits superposés
(literas) à 2, voire 3 étages (albergue Muñoz en
Viana); en période de forte affluence, des matelas
au sol (colchones) sont ajoutés. Rarement vous aurez
un vrai lit (cama) dans une chambre (habitación),
mais ça existe ! (albergue La Fuente à Azofra, Convento
Santa Clara à Carrión de los Condes).
-
Tous ces couchages (plazas) sont rassemblés dans
un dortoir (dormitorio), qui peut être compartimenté
en box (albergue à Sahagún), ou répartis en chambres
(albergue à Ponferrada). Un dortoir est même spécialement
réservé aux ronfleurs (roncador) à Trinidad del
Arre et à Obanos.
-
Enfin, si certaines albergues pratiquent la location
de draps (sábanas), d'autres n'ont aucune couverture
(no mantas) à vous proposer pour la nuit fraîche
qui s'annonce, et parfois n'ont tout simplement
pas de chauffage (no calefacción).
Cuisine
-
Si vous avez un soir l'envie subite de mijoter votre
plat préféré, arrêtez-vous dans une albergue ayant
une cuisine (cocina).
-
Toute la variété existe dans ce domaine: bien équipée
(Hontanas, Riego de Ambrós), peu d' ustensile avec
un réchaud (Sahagún); une vous fera payer l'usage
de la cuisine, d'autres réservent son usage aux
hospitaleros (Frómista).
-
Enfin certaines n'en possèdent pas (no cocina) du
fait de leur structure (albergue Ayuntamiento à
Triacastela), ou bien parce que le responsable de
l'albergue possède des actions dans l'hôtel-restaurant
du coin, ou encore qu'il propose des repas.
-
Habituellement la salle à manger (comedor) fait
partie de la cuisine, mais il peut arriver qu'elle
soit séparée et serve aussi de lieu de repos-discussion
entre pèlerins (sala de estar).
-
Une dernière chose à noter dans vos tablettes: la
tradition du repas du soir (cena) préparé par les
hospitaleros et partagé entre pèlerins; elle persiste
à Grañon, Bercianos del Real Camino, Tosantos, Ruitelán
entre autres.
Douche
-
Vous trouverez des douches chaudes dans toutes les
albergues, à quelques exceptions près (albergue
San Antón).
-
Bien sûr, lors des périodes de forte fréquentation
du Camino, le système d'eau chaude de l'albergue
peut être mis à forte contribution ou présenter
quelques défaillances; les derniers pèlerins arrivés
(últimos) devront se satisfaire de l'eau froide
(agua fría).
-
Quelques rares albergues n'ont qu'un confort rustique
à vous proposer (robinet d'eau froide ou fontaine
à l'extérieur), mais c'est le style de vie de l'hospitalero
de l'endroit, et vous vivrez un moment différent
sur le Camino (Manjarín, Sanbol).
Lessive
-
Le lavage du linge, et surtout son séchage sont
deux problèmes que le pèlerin vit (presque) au quotidien.
-
La plupart des albergues sont équipées de machines
à laver le linge (lavadora) à monnaie (en général
3 €), quelques-unes de sèche-linge (secadora) au
même prix.
-
Dans pratiquement toutes, vous avez un évier (lavadero),
à l'intérieur ou à l'extérieur (fuera) pour laver
le linge à la main (lavar a mano).
-
Si le temps le permet, il ne vous restera plus qu'à
étendre vos habits sur le fil prévu à cet effet
(tendederos), parfois dans la cour intérieure de
l'albergue (patio).
-
Un petit conseil: emportez une corde et quelques
pinces à linge (pinzas); ceci vous sera très utile
pour faire sècher votre linge durant la pause-déjeuner
!
Hygiène
et propreté
-
On ne le répétera jamais assez: la propreté est
un acte de civisme, et surtout l’expression d’un
savoir-vivre personnel.
-
Certes, l'hospitalero est chargé de l'entretien
des lieux, mais chacun est tenu de les respecter
... et de les laisser dans l'état où... (air bien
connu !).
-
N'oubliez pas que l'hospitalero est BENEVOLE, et,
bien qu'il se mette à votre service, il n'est en
aucun cas votre serviteur, voire votre "larbin".
-
Veillez aussi à faire respecter cette notion élémentaire
sur le Camino, en particulier à la Cruz de Ferro,
que certains n’hésitent pas à tranformer en dépotoir
en y laissant leur détritus de toutes sortes.
Soirée
en albergue
-
C'est le moment privilégié pour la rencontre avec
les autres pèlerins, l'échange d'informations sur
le Camino, la préparation de l'étape du lendemain,
la rédaction de votre journal de bord ou tout simplement
reposer et soigner vos pieds fatigués au coin de
la cheminée (chimenea).
-
N'oubliez pas cependant l'heure d'extinction des
feux ! Les hospitaleros qui vous accueillent sont
souvent d'anciens pèlerins; ils auront à coeur de
vous faire profiter de leur expérience du Camino.
-
Vous aurez peut-être aussi l'occasion de vivre certaines
coutumes locales comme la Queimada (albergue Ave
Fenix à Villafranca del Bierzo), expérience mémorable
dans ce lieu unique !
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Hébergement
Bernard
et Fafa (Gite Ultreia)
Gîte,
gîte d'étape, refuge, chambre d'hôtes, donativo
... quelle différence ?
-
Les gîtes d'étape (albergues):
À
part les montagnards habitués aux refuges et les
(anciens) routards qui connaissent les auberges
de jeunesse, peu de gens connaissent les gîtes d'étape
et leur fonctionnement.
Ils
sont de trois types : communautaires (mairie, paroisse
...), associatifs ou privés.
Seuls
les gîtes de plus de 15 places sont soumis à certaines
règles de sécurité et d'hygiène, car considérés
comme établissements recevant du public (EPR).
Les
autres ne sont soumis qu'à une déclaration d'ouverture
en mairie, la notion de gîte d'étape n'étant pas
spécifiquement réglementée en France.
-
Les «donativos»:
Auberges
plus fréquentes en Espagne qu'en France, dans le
plus pur esprit du chemin, où chacun paie ce qu'il
veut et ce qu'il peut. Devant les abus, de nombreux
donativos annoncent maintenant «Donativo, minimum
x Euros». Très courus, ils fonctionnent sans réservation.
-
Les refuges (refugios):
Ceux
que vous rencontrerez sur les chemins de St-Jacques
ne sont rien d'autre que des gîtes d'étape. N'ont
droit à l'appellation réglementée «refuge» que les
gîtes d'étape qui ne sont pas accessibles par un
moyen motorisé. Les vrais refuges sont soumis à
une réglementation très stricte, et ont par ailleurs
l'obligation de mettre à disposition un abri clos
et gratuit, accessible en permanence aux randonneurs.
-
Les gîtes (casas rurales):
Meublés
privés autonomes, déclarés en mairie, en général
proposés à la location touristique pour une semaine...
En période creuse, certains gîtes acceptent des
locations ou des hébergements pour une nuit.
-
Les chambres d'hôtes, chambre chez l'habitant, chambre
à la ferme, Bed and Breakfast... (habitaciones):
Comme
le nom l'indique, une chambre avec éventuellement
sa salle de bains privative. Petit-déjeuner en général
inclus dans le prix.
-
Restent bien entendu encore, les hôtels, les campings
et... la belle étoile ou la grange à foin (mais
ne rêvez pas trop sur cette dernière solution...)
Réserver
ou pas son hébergement ?
Dans
la tradition jacquaire, le pèlerin marche en fonction
de ses envies et de ses capacités du moment ; ses
étapes ne sont donc pas programmées à l'avance,
et la vraie liberté réside là; vous ne la rencontrerez
pas si vous êtes tenus, ou plutôt si vous vous êtes
astreints à un tableau de marche. Imaginez par ailleurs,
les rencontres qu'une telle gestion de l'instant
procure. Alors oui, avancez comme il vous semble
bon sur le chemin, arrêtez-vous quand vous le souhaitez,
prenez votre temps, ne vous fixez pas la contrainte
d'un but à atteindre, pour une fois que vous pouvez
faire ce que vous voulez...
Bien
entendu, cela suppose de ne pas faire porter son
sac, et de se voir contraint de temps en temps à
être un peu imaginatif, voire audacieux certains
soirs. Si les hébergements sont complets, n'hésitez
pas à dévier votre chemin de quelques centaines
de mètres, vous y trouverez souvent de bonnes volontés
ravies de vous accueillir, et souvent dans un esprit
totalement désintéressé. N'hésitez pas à demander
aux prêtres, si vous les trouvez..., quelles sont
les familles de la paroisse susceptibles de recevoir
un pèlerin. Sachez quitter les hordes et les chemins
battus, cela fait aussi parfois beaucoup de bien...
Si
vous réservez, ce qui est parfois préférable pour
certaines étapes très courues, ne réservez qu'un
seul hébergement et non pas à 20 ou 25, mais à 21,
26 et pourquoi pas si la forme y est à 31 kms du
départ.
Le
développement des "No show" (Ne se présente
pas) est astronomique sur le Chemin, et la gestion
des places disponibles suite à de tels comportements
devient complètement impossible, d'autant que bon
nombre ne prennent même pas la peine de téléphoner
pour annuler leur réservation. Pensez aux autres
pèlerins qui se verront refuser des places qui resteront
au final vides. Pensez aux hébergeurs qui ont préparé
les repas, qui vous attendent et refusent, qui ne
rempliront pas leur gîte... et ne vous dîtes pas
"Ce n'est pas grave, avec tout ce qu'ils gagnent
grâce au Chemin ...", c'est très très loin
d'être vrai ...!
Si
un tel phénomène continue à se développer, il n'y
aura bientôt plus que des gîtes avec réservation
obligatoire et règlement anticipé par Paypal ou
autre... Que restera-t-il alors du Chemin ? Pensez-y
!
Et
puis, si vous avez réservé votre place il y a assez
longtemps, n'hésitez pas à passer un petit coup
de fil la veille ou le jour même pour bien confirmer
votre arrivée, c'est souvent apprécié, et représente
pour vous une garantie supplémentaire.
Quelques
règles fondamentales de la vie en gîte
-
Avant tout, respect des hospitaliers et des règles
du gîte (horaires ...)
-
En cas de réservation, informer au plus tôt le gîte
si retard ou impossibilité de venir
-
Laisser ses chaussures de marche, habits mouillés
et bâtons à l'entrée
-
Ne jamais poser son sac à dos sur le lit (contamination
des punaises de lit)
-
Occuper un seul lit sans éparpiller ses affaires
sur d'autres.
-
Ne prendre qu'un oreiller et qu'une couverture que
l'on replie le matin.
-
Partager l'eau chaude avec les autres, économiser
l'électricité et le chauffage, comme à la maison.
-
Éviter les crèmes, embrocations diverses, mercure
au chrome, talc ... sur les draps
-
Laver son linge et ses chaussures dans les endroits
prévus, et non pas dans les lavabos
-
Étendre son linge aux endroits équipés pour
-
Faire sa vaisselle et ranger la cuisine
-
Ne pas manger et boire dans les chambres
-
À partir du couvre-feu, se déplacer et s'éclairer
à la frontale
-
En cas de départ matinal, préparer son sac la veille,
le laisser à l'extérieur de la chambre, mettre son
réveil sous l'oreiller
-
Ne pas oublier le vieux dicton espagnol : «El cliente
exige, el peregrino agradece».
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