Alimentation,
ravitaillement
------------------------------------------------------------
ACIR
Association de Coopération Interrégionale
http://www.chemins-compostelle.com
Se
restaurer, se ravitailler
-
En
Espagne, les possibilités de restauration ne manquent
pas. La majorité des lieux où il est possible de
se restaurer à proximité des gîtes, affichent généralement
un menu à prix pèlerin.
-
En France, ce type de prestation
tend à se développer.
-
En
Espagne, même dans les plus petits villages, on
trouve généralement une petite épicerie (tienda)
avec tout type de ravitaillement, surtout au long
du Camino Francés.
-
En France, cette organisation
est moins fréquente.
-
Panier-repas
: certains gîtes proposent un pique-nique ou un
en-cas de mi-journée.
-----------------------------------------------------------
Association
Bretonne des Amis de St-Jacques-de-Compostelle
http://www.compostelle-bretagne.fr
Alimentation
-
Etant donné l'effort physique fourni, il est
essentiel de veiller à son alimentation :
- Petit-déjeuner : prévoir, la veille, de quoi
manger avant de quitter le refuge (fruits, pain,
etc...) pour ne pas marcher le ventre creux. Les
cafés ouvrent tardivement, en Espagne...
-
Au premier café ouvert rencontré, s'arrêter pour
prendre un petit-déjeuner copieux.
- Mi-journée : pique-nique pris sur le chemin,
assez frugal (pain, fromage, charcuterie, fruits...
- Dîner : repas chaud, copieux. Beaucoup de restaurants,
en Espagne, proposent des menus-pèlerins à 8/10
Euros environ. Le vin a toujours été le "carburant"
du pèlerin. "Con pan y vino se anda el Camino".
Ne pas hésiter à en boire... avec modération, surtout
que l'on traverse des régions viticoles.
- Au cours de la marche, ne pas oublier de s'hydrater
(boire souvent à petites doses... de l'eau) et de
s'alimenter (barres céréalières, fruits secs, pâtes
de fruits)...
-------------------------------------------------------
Desnivel
http://desnivel.com/
(traduit
de l'espagnol)
Alimentation
-
Le Chemin peut être compris de beaucoup de manières,
mais jamais comme une façon de maigrir.
-
Pendant le jour, ne fais pas de repas copieux.
Sur le chemin picore quelques fruits secs et
aliments légers. Les barres de céréales sont
superbes pour couvrir les creux d'estomac. Ne
dîne pas trop tard, et au moins deux heures
avant de te coucher.
-
Sur le chemin, il y a beaucoup d'endroits où
tu pourras manger pour peu d'argent.
-
Si tu décides de te faire le repas, pense que
ça ne vaut pas la peine de transporter un réchaud,
vu que beaucoup d'auberges ont une cuisine d'utilisation
libre.
-
Si tu as un réchaud à gaz, renseigne toi avant
pour savoir si tu vas trouver des cartouches
de cette marque.
-
A six heures du matin, l'estomac refuse d'accepter
de la nourriture. Bois un jus de fruit, un thé
ou un café au lait pour démarrer, et dans le
premier village que tu peux, ou avant si tu
l'as préparé, déjeune bien.
-
Achète le soir le pain ou les aliments dont
tu vas avoir besoin pour le déjeuner du jour
suivant. Sur le Chemin les magasins de produits
alimentaires ne ferment même pas les jours fériés,
mais demande pour le cas où...
-
Si possible, achète les aliments aux gens du
coin qui les offrent directement de leurs jardins.
-
Bois de l'eau et des liquides continuellement,
même si tu n'as pas soif. Si l'urine a une couleur
plus foncée que la normale, c'est que
tu t'es déshydraté.
-
Il n'est pas nécessaire que tu ajoutes des "poudres"
à l'eau, sauf dans les jours très chauds. Si
tu as besoin de récupérer des sels, fais le
mélange suivant: 1 litre d'eau avec le jus d'un
citron ou d'une orange, quelques 50 grammes
de sucre et un gramme de sel.
-
Emporte des pastilles stérilisantes au cas où
tu te verrais obligé de prendre de l'eau des
sources et des fontaines.
---------------------------------------------------------------
Fabrega
(Fabrega.
El Camino de Santiago. Espasa Calpe 2004) (traduit de l'espagnol)
Alimentation
-
L'alimentation,
spécialement à midi et aussi pour le dîner,
ne doit pas être copieuse
-
Iil est nécessaire
que l'ingestion soit riche en hydrates de carbone
(pâtes, avec des sauces légères) et avec plus
de composés sucrés que la normale, pour leur
valeur énergétique.
-
Il est recommandé de porter
toujours sur soi quelque chose à manger, pas
beaucoup, et de l'eau.
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Association
franc-comtoise du chemin de Compostelle
http://www.af-ccc.fr
Association "Les Amis de saint Jacques.
Provence-Alpes-Côte d'Azur-Corse"
http://www.compostelle-paca-corse.info/
Ravitaillement
-
II ne faut pas négliger son alimentation. Au petit
déjeuner, nourriture consistante et calorique, et
pour la journée prévoir fruits secs, barres de chocolat,
de céréales à grignoter en marchant. Pour couper
la journée, prévoyez un pique nique et le soir prenez
un bon repas copieux composé de sucres lents (pâtes
et riz...)
-
Dans certaines localités, vous trouverez des menus
‘’pèlerins’’ à des prix raisonnables. Les guides
vous indiqueront les points de ravitaillement à
chaque étape.
Nourriture
-
Vous trouverez pratiquement chaque jour de quoi
vous ravitailler, de préférence le soir à l'étape
pour le lendemain.
-
Les cafés ouvrent généralement tard le matin en
Espagne, et le pèlerin partant tôt, il est bon de
prévoir un petit déjeuner à prendre au refuge, à
compléter éventuellement à l'ouverture des cafés.
-
Dans la mesure du possible, prenez un repas chaud
et consistant par jour, de préférence à l'étape
du soir.
-
Dans la plupart des refuges, vous pouvez faire chauffer
vos repas, mais il y a toujours un ou deux restaurants
à proximité du refuge qui proposent le "menu
du pèlerin". C'est aussi un lieu de rencontre
et de convivialité, même si vous ne parlez pas l'espagnol.
-
Gardez toujours l'un des sacs plastiques de vos
emplettes pour y mettre les reliefs de vos haltes-repas.
L'environnement et la réputation des pèlerins ne
peuvent qu'y gagner.
-
Il n'y a pas de problème d'eau. Vous remplirez votre
gourde, au fur et à mesure, aux bornes-fontaines
ou chez l'habitant.
-------------------------------------------------------
Infocamino
http://www.infocamino.com/
Alimentation
-
Il est évident que pendant le pèlerinage, nous
allons consommer davantage de calories que d'habitude.
Nous ne devons pas voir cette activité comme
une occasion de manger moins et de maigrir.
Nous devons compenser les éléments que nous
perdons. Également, nous devons consommer davantage
de sucres que d'habitude (chocolat, fruits secs,
miel, fruits)
-
Cependant, les grandes bouffes ne sont pas non
plus recommandées, n'oublions pas que ça n'aide
pas beaucoup au moment de se mettre en chemin.
-
Quand nous entamons la randonnée, il est très
probable que nous ne trouverons pas de bars
ou de restaurants ouverts nous offrant la possibilité
de déjeuner. Il ne sert à rien de retarder les
horaires des repas (déjeuner à mi-matin, manger
à 4 h. de l'après-midi), nous pouvons utiliser
pendant ce temps des fruits secs, du chocolat,
ou en général des aliments énergétiques que
nous porterons en petites quantités dans notre
sac à dos.
-
Dans beaucoup de restaurants que nous trouvons
sur le chemin, on offre le Menu du Pèlerin,
à des prix assez abordables et de contenu plutôt
austère.
-
Quant à la boisson, on recommande de faire une
consommation abondante d'eau, spécialement en
été. Il n'y a aucun problème pour en obtenir
le long du Chemin, et il est possible d'effectuer
celui-ci même sans en transporter dans des bouteilles
ou des gourdes. Dans ce cas nous devrons en
consommer des quantités importantes quand nous
y avons accès. Il est recommandé aussi de consommer
des boissons isotoniques qui nous aident à récupérer
sels et minéraux perdus pendant l'effort.
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ASJ
Jaen
(traduit
de l'espagnol)
Que
manger pendant le chemin ?
-
Si on commence à marcher le matin, il est fondamental
de consacrer du temps suffisant, au moins 20
minutes, à pour un déjeuner complet qui comprend
laitages, céréales (flocons de céréales, pain,
toasts, pain de mie…), fruits ou jus et compléments
(beurre ou margarine, fromage, charcuteries,
confiture, miel, sucre…).
-
Si la marche est effectuée l'après-midi, il
convient de prendre un repas simple et sans
trop matières grasses deux heures avant de commencer.
Par exemple: un plat de pâtes, riz ou légume
avec pommes de terre, viande ou poisson (cuisinés
de manière simple, sans beaucoup de matière
grasse) avec garniture de légume ou salade.
Le repas doit être accompagné de pain et des
fruits ou d'un laitage sucré en dessert. En
choisissant de manger un sandwich, il est préférable
qu'il soit d'omelette de pomme de terres, accompagné
de fruits et/ou de jus et d'un lait ou
d'une infusion sucrée, puisque de cette manière
nous assurons un bon apport d'hydrates de carbone,
le meilleur antidote contre le coup de pompe.
-
Puisque le déroulement de chaque étape dure
plusieurs heures, il convient que chaque 60
ou 90 minutes nous nous prenions un bref repos
pour boire et ingérer quelque chose solide qui
contienne des hydrates de carbone, ce qui nous
permettra de maintenir mieux le rythme, et surtout
pour deux raisons fondamentales : éviter le
coup de pompe et la déshydratation.
L'utilisation
de l'eau
-
Pendant un exercice continu, l'eau est aussi
importante que les hydrates de carbone, surtout
par les jours avec beaucoup de chaleur et d'humidité.
C'est une erreur relativement généralisée de
ne pas boire de l'eau ni avant ni pendant la
randonnée, ainsi que d'attendre d'avoir soif
ou faim pour commencer à boire de l'eau et à
prendre des aliments.
-
La soif apparaît après que le corps a commencé
à se déshydrater. Par conséquent, on devra boire
régulièrement de l'eau, suivant la chaleur et
de l'humidité, avant que commence la sensation
de soif. Pour savoir si on a pris des liquides
suffisants, il suffit d'observer l'aspect de
l'urine. Une couleur jaune pâle indique une
hydratation adéquate, tandis que mictions fréquentes,
en petite quantité et d'une couleur jaune
dorée ou intense, et d'odeur forte, est l'indice
de ce qu'on ne couvre pas les demandes de liquides.
La déshydratation peut arriver à provoquer une
sensation de vertige, des nausées, et même des
vomissements et des diarrhées.
-
Si l'exercice est prolongé pendant des heures,
on conseille de prendre trois verres d'eau 1
ou 2 heures avant d'entamer l'activité, deux
verres 15 minutes avant, et de boire la quantité
de liquide équivalant à un verre chaques 40
minutes approximativement, pendant le déroulement
de l'étape. Il est recommandé que la boisson
soit maintenue fraîche, c'est pourquoi le pèlerin
ne doit pas manquer d'une gourde adéquate.
-
De même, la réhydration est fondamentale, une
fois terminé l'effort physique du jour, en comprenant
de l'eau et des hydrates de carbone; et si la
transpiration (sueur) a été importante, il sera
nécessaire, en plus d'hydrater, de restaurer
les électrolytes perdus.
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Guides
Lepère
La
diététique du marcheur
-
Même si la randonnée ou le pèlerinage sur les chemins
ne sont pas comparables à une épreuve sportive
de
haut niveau, il n'en demeure pas moins que les repas
et la nourriture peuvent contribuer au bon déroulement
du
parcours.
-
Il est important de se nourrir correctement en vue
de l'effort physique que l'on va fournir. Ainsi
2 types d'alimentation et de sucres sont nécessaires
à un effort prolongé.
-
Les sucres lents: pâtes, riz, semoule, purée. Ils
sont assimilés lentement par "organisme et
donnent le maximum de leur énergie en passant dans
le sang 9 à 12 heures après le repas.
-
Les sucres rapides : sucre, confiture, chocolat,
céréales, jus d'orange, coca- cola, fruits secs,
fruits frais. Ils sont assimilés
rapidement par l'organisme et donnent le maximum
de leur énergie en passant dans le sang, 15 à 30
minutes après le repas.
-
Ces 2 types de sucres sont indispensables au marcheur.
Il faut conjuguer ces 2 sortes d'alimentation en
consommant les sucres lents le soir, et les sucres
rapides le matin et le midi. Il est naturellement
conseillé de manger équilibré, et de ne jamais négliger
les légumes, les laitages et les viandes.
-
Afin de faciliter la récupération musculaire après
un effort, il est indispensable de faire quelques
étirements musculaires, afin de permettre aux muscle
d'éliminer l'acide lactique (toxine musculaire de
l'effort).
-
Après l'arrivée, il est conseillé de boire de l'eau
ou une boisson sucrée par petites gorgées, en évitant
à l'estomac de faire une indigestion d'eau !
-
Si vous ressentez le soir quelques douleurs musculaires
vous pouvez prendre 1/2 cachet d'aspirine dans un
grand verre d'eau, ceci fluidifiera le sang et accélérera
l'élimination des toxines et la récupération de
l'élasticité musculaire (il est impératif de consulter
votre médecin afin de vous assurer que vous n'êtes
pas allergique à l'aspirine).
-
Le meilleur des remèdes reste le sommeil. Dans la
mesure du possible, des nuits de 8 à 10 heures seront
indispensables à un repos correct.
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Pèlerin
magazine
(Pèlerin
magazine HS 2011)
Alimentation
-
On peut alterner pique-niques et petits restaurants.
-
Inutile de transporter sur soi trop de nourriture.
-
Prenez un vrai petit déjeuner (pain, beurre, fruits,
fromage, jambon ... ).
-
Au cours de la marche, buvez toutes les trente minutes
sans attendre d'avoir soif.
-
À midi, faites-vous plaisir avec des sandwichs fromage/jambon
locaux et des fruits!
-
Au dîner, mangez des sucres lents (pâtes, riz, pommes
de terres), des protéines (oeufs, viande) et des
lipides (fromage, laitages).
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Cilio
http://membres.lycos.fr/
Boire
en chemin
-
Boire, etc. Question santé, c'est primordial : il
faut boire ! Manger ? Cela peut attendre, même si
ce n'est pas très agréable, votre estomac ne doit
être en aucune façon votre maître.
En
marchant, boire doit devenir un réflexe.
-
La beauté du chemin, les rencontres, les palabres
peuvent vous détourner de cet acte élémentaire mais
vital. Je ne parlerai ici que de l'eau de la boisson.
Le pèlerin est marcheur, en esprit mais aussi en
corps. Ce dernier est en grande partie constitué
d'eau, et la sueur, entre autres (urine, selles,
respiration), contribue à le vider en permanence
de ses réserves liquides. Tout ceci est une question
de régulation de votre température interne qui ne
doit pas s'éloigner de 37°C.
-
Sachez que les pertes d'eau vous affaiblissent grandement,
sans que vous ne vous en aperceviez. S'il fait chaud,
il est recommandé de s'abreuver à intervalles réguliers,
bien que vous ne ressentiez pas la sensation de
soif.
Boire...
d'accord, mais quoi ?
-
De l'eau tout simplement, que vous pourrez agrémenter
selon vos goûts, de thé, de café (à éviter cependant),
de votre tisane préférée. Froide ou chaude, gazeuse
ou plate, peu importe mais de l'eau.
-
Evitez absolument l'alcool, que vous réserverez
aux soirées à l'étape.
Emportez
une bonne gourde,
-
Métallique et de préférence en aluminium, en
raison de sa légèreté. Elle devra être
doublée à l'intérieur d'un revêtement
alimentaire.
-
Personnellement j'ai choisi une gourde suisse de
marque SIGG. Elle me semble idéale: légère, hygiénique,
belle. De plus, on peut la protéger dans un étui
isotherme qui gardera fraîche ou chaude la boisson.
L'étui permet de l'accrocher à la ceinture du sac,
ce qui allégera la charge sur les épaules. Le bouchon
à vis ne peut se défaire par hasard, évitant ainsi
bien des désagréments. Et si malgré toutes vos précautions,
il vous arrive de la cabosser, remplissez la d'eau
et mettez la dans votre congélateur. Après une nuit
de ce régime, elle en ressortira sans la moindre
bosse.
-
Les poches à eau sont également bien pratiques.
Inconvénient: elles pèsent sur votre dos et l'eau
dans le tuyau s'échauffe toujours un peu. La première
gorgée n'est pas d'une fraîcheur garantie.
Pour
finir,
-
Si vous oubliez de l'eau dans votre gourde, de manière
prolongée, entre deux utilisations, il est possible
qu'elle croupisse. Il faudra alors procéder à un
nettoyage en règle: désinfecter et désodoriser.
SIGG a mis au point des pastilles de nettoyage qu'il
faut faire fondre dans de l'eau tiède et mettre
ensuite dans la gourde. Laisser agir une demi-heure,
rincer, laissez sécher. Un conseil: en période d'inutilisation,
conservez votre gourde ouverte en mettant en lieu
sûr le bouchon, si vite perdu.
Certains
lieux au long du chemin peuvent présenter des problèmes
d'approvisionnement en eau,
-
Surtout si vous êtes gros buveur. C'est le cas,
par exemple, de la traversée de l'Aubrac, ou bien
de la montée du col de Roncevaux.
-
Un conseil: prenez, en plus de votre gourde pleine,
une seconde bouteille d'eau. Même si vous ne l'utilisez
pas, vous pourrez toujours jouer au Saint-Bernard
du chemin et la donner à ceux qui seront dans le
besoin. Ils vous en seront éternellement reconnaissants.
En
France, aussi bien qu'en Espagne,
-
Il n'y a, normalement, pas de problème d'hygiène
avec l'eau courante, même si elle a quelquefois
un fâcheux goût de chlore ou de fer. En principe,
les eaux de boissons sont traitées chimiquement
de manière à éliminer virus, parasites et bactéries.
A ce sujet, vous pouvez dormir sur vos deux oreilles.
En
ce qui concerne l'eau des fontaines,
-
Je ne saurai trop vous recommander la plus grande
prudence. Prenez de l'eau uniquement si la mention
"eau potable" figure près du robinet.
Dans le cas contraire, abstenez vous.
Enfin,
pour ceux - scouts sur le retour, randonneurs-aventuriers
- qui aiment la complication,
-
L'eau des rivières, des sources, des ruisseaux,
c'est à vos risques et périls, sauf pour le pèlerin
(il en est de bien chargés) doté d'un purificateur
à filtre (encore que ceux-ci ne garantissent pas
le succès.)
-
Le traitement de l'eau doit alors être complété
par un traitement chimique à base de chlore (Drinkwell
ou Chloramine). La durée du traitement varie selon
les risques. Vous trouverez des produits de ce genre
chez le pharmacien du coin et dans les boutiques
spécialisées dans la randonnée.
-
La méthode à privilégier: commencez d'abord par
une bonne décantation, puis le traitement chimique
et terminez par le passage au purificateur. Le respect
de cet ordre permet d'ôter les odeurs et goûts du
traitement chimique.
-
Plus simple, faîtes la bouillir. Vous pouvez ajouter
du Micropur pour conserver l'eau dans un bon état
d'hygiène.
Autre
méthode très simple :
-
Se planter debout devant un autochtone, en retournant
ostensiblement sa gourde débouchée et en la secouant
de bas en haut; si vous êtes en Espagne, et peu
doué pour la langue de Cervantés, vous pouvez quand
même vous fendre d'un agua (prononcer agwa). A ce
moment là, votre interlocuteur doit saisir que vous
avez besoin d'eau. La gourde remplie, dites merci
(ou gracias), et le tour est joué.
Et
de grâce, si vous buvez autre chose,
-
Je pense notamment au contenu des canettes et bouteilles
en plastique de toutes sortes, voire en verre, boissons
sucrées, fermentées (à boire avec modération) ou
autres, emmenez les épaves avec vous jusqu'au bout
de votre étape, ou abandonnez les à la première
poubelle venue, mais ne les laissez pas mourir sur
un talus, exposées, cadavres révoltants, au regard
des passants. Préservez la nature en tous lieux
!
En
conclusion,
-
hydratez vous en permanence avec une eau claire
et saine.
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CheminCompostelle Lepère
http://www.chemin-compostelle.fr/
Un
bon équilibre alimentaire est indispensable dans
la vie quotidienne, mais c’est encore plus vrai
sur le chemin, où vous fournirez un effort inhabituel
!
Boire
Tout
au long du chemin, il est important de boire de
l’eau ou une boisson légèrement sucrée, régulièrement
et par petites quantités. C’est essentiel pour éviter
la déshydratation, mais aussi pour limiter le risque
de tendinite. Étant donnné que l’eau est lourde
à transporter, il y a un arbitrage à faire entre
le poids et la nécessité d’avoir suffisamment d’eau
en chemin. En France, mieux vaut prévoir au moins
un
litre
d’eau, car on ne trouve pas toujours de quoi se
ravitailler en chemin. Sur le camino francés, on
en trouve plus rapidement en route, mais il peut
aussi faire plus chaud…
Pensez bien sûr à boire
avant de partir et à votre arrivée à l’étape. En
chemin, vous avez le choix de porter des gourdes
métalliques ou des bouteilles en plastique. Les
gourdes métalliques gardent mieux la fraîcheur.
Le mieux est sans doute
d’avoir deux petites gourdes : une que l’on garde
à portée de main accrochée à la ceinture pour ne
pas avoir à défaire tout le contenu du sac, et une
autre à l’abri de la chaleur sous les vêtements
que l’on peut sortir quand la première est vide.
Par contre, si cela ne vous dérange pas de boire
de l’eau tiède, les bouteilles en plastique sont
beaucoup plus légères.
Manger
Au
petit-déjeuner, il est bon de consommer des sucres
rapides (sucre, confiture, chocolat, jus de fruits,
fruits secs ou frais) en vue de l’effort physique
à fournir. En chemin dans la matinée, un en-cas
sera le bienvenu aussi (fruits, chocolat, barre
énergétique) pour reprendre des forces. Pour le
midi, vous pourrez vous préparer un sandwich avec
des provisions achetées la veille à l’étape, mais
vous pouvez aussi, quand l’occasion se présente,
vous arrêter dans un bar ou un restaurant. En Espagne,
le menu pèlerin est autour de 10€. Cela change de
l’éternel sandwich à la charcuterie et permet de
rencontrer des gens du pays !
Pour
la matinée et le repas du midi, il faut donc le
plus souvent prévoir des provisions la veille. Soyez
prévoyants, mais pas trop non plus, car les provisions
sont lourdes à transporter, et craignent la chaleur
ou l’humidité. Il faut savoir se limiter au nécessaire
!
Le
soir, vous pourrez manger au refuge le repas proposé
par l’hospitalier (cas fréquent en France) ou que
vous aurez préparé (à condition qu’il y ait suffisamment
d’ustensiles de cuisine…). Prenez des féculents
(pâtes, riz, semoule…) pour avoir de l’énergie le
lendemain matin. Vous pourrez aussi dîner au bar
ou au restaurant goûter des spécialités locales.
En Espagne, il faut savoir que le dîner est servi
très tard, il faudra être patient !
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Chemins
vers Compostelle
http://www.chemin-compostelle.info
La
nourriture sur les chemins de Saint-Jacques de Compostelle
Les
choses sont peu différentes entre la France et l'Espagne...
D'un
côté comme de l'autre, il y a les auberges qui ne
possèdent pas de cuisine, et qui interdisent les
repas dans le gîte car il existe un restaurant juste
à côté (tenu, comme par hasard, par le propriétaire
du gîte ou son cousin...). Parfois, il n'y a aucun
commerce ou c'est un jour férié...(par exemple la
Saint Jean le 24 juin en Espagne).
En
Espagne, et sur le Camino Frances en particulier,
vous pouvez être sûr que là où il y a une auberge,
il y a souvent un restaurant (même dans les ruines
de Foncébadon, c'est pour dire !) - même dans des
petits hameaux avec 20 maisons, comme dans celui
de La Faba (avant la montée vers O Cebreiro) vous
trouverez une épicerie de dépannage, ouverte par
exemple, de 17 heures à 20 heures. Les
Espagnols ont bien compris que les pélerins étaient
une source de revenus...
Par
contre 10 € pour une entrée, plat et dessert, vin
compris, on trouve rarement en France... Si vous
pouvez aller au restaurant, ça évitera de trop vous
charger. Mais sur 30 jours de pèlerinage minimum,
cela représente tout de même 300 euros, sans compter
les petits plus en cours de journée...
N'hésitez
pas à prendre une ou deux petites boîte genre "tupperware"
(12x12cmx3cm par exemple). Ca peut vous servir pour
conserver du beurre et / ou du chocolat ! - Bien
sûr, ne stockez pas cette boîte dans une poche sur
le côté ou derrière le ç. Il faut la mettre en plein
milieu
du sac, et au milieu des habits, même avec la chaleur
(30° à l'ombre), ça tiendra. Ne craignez rien, ces
boîtes, une fois fermées sont étanches, et de toute
façon, si vous avez bien enveloppé la boîte dans
un polaire par exemple et au milieu du ç parmi les
autres affaires, il ne fera pas 30° à cet endroit
-(il faut les remettre au réfrigérateur le soir
quand même...).
Si
vous en consommez (dans le thé ou le café), n'oubliez
pas un tube de lait concentré sucré ( aïe... 200g....).
Se conserve idéalement. Et si vous aimez ça, peut
servir de dessert avec du pain...il existe également
les petites doses individuelles genre Regilait ou
équivalent.
Pour
certains, il faudra penser au sucre...on en trouve
rarement dans les cuisines des albergues (par contre
on trouve plus facilement du sel). Vous pouvez prendre
des dosettes, ou plus pratique, de l'édulcorant
naturel en comprimé (plante Stévia). Une toute petite
boîte contient plus de 40 doses....
Pour
le reste, c'est l'affaire de chacun. N'hésitez pas
à prendre tout de même des barres de céréales ou
des fruits secs (un peu plus lourd que les barres...).
Une pomme ou une banane sont un minimum. En randonnée,
il faut boire, mais aussi s'alimenter en cours de
journée. C'est ici que l'on peut apprécier un guide
genre Miam-Miam Dodo, car ce guide indique également
(pour les petits villages) les principaux commerces
et restaurants. Cela permet de faire ou pas des
provisions pour l'étape du lendemain.
Pour
le repas du soir, un paquet de pâtes (100g pour
une personne), est un bon compromis. Peu lourd,
il vous permettra, avec un peu de pain, de couper
votre faim (à condition de pouvoir cuisiner). Vous
pouvez également emporter une boîte de pâté (soit
normal, soit à base de légumes ou de saumon suivant
votre régime alimentaire). Là aussi avec du pain,
c'est une solution de dépannage.
Comptez
donc entre 500 g et 1 kg minimum en plus dans votre
sac...
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at wanadoo.fr - 10/02/2018
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