Association
franc-comtoise du chemin de Compostelle Avec
qui ?
http://www.af-ccc.fr/Doc-PDF/dossier%20pelerin.pdf
Association "Les Amis de saint Jacques.
Provence-Alpes-Côte d'Azur-Corse" http://www.compostelle-paca-corse.info/Conseils/Resources/GP_07.pdf
-
Seul : C'est certainement la meilleure façon de
partir, une expérience exceptionnelle de réflexion
et de remise en question. Est-on d'ailleurs vraiment
seul quand on pense à soi, aux autres... ou à Dieu
!
-
En couple : C'est un moyen idéal d'approfondir sa
relation.
-
En groupe : Le chemin sera plus facile, mais il
vous sera plus difficile de faire connaissance d'autres
pèlerins.
-
Attention au choix de vos compagnons de route !
La promiscuité du pèlerinage peut révéler certains
comportements asociaux.
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Pèlerin
magazine HS 2011
Voyager
en famille
-
Le pèlerinage en famille peut être une expérience
fabuleuse, s'il est bien préparé. Voici les conseils
de Gilbert Mosser.
-
L'âge idéal, ou du moins celui qui permet à l'enfant
de profiter de cette aventure, se situe entre 10
et 13 ans.
-
Ne pas dépasser 15 à 20 km par jour, et prévoir
des aménagements au fil des étapes, avec des pauses
où les enfants peuvent jouer ou faire une sieste.
-
Avancer tous les jours pour ne pas couper le rythme,
mais prévoir des jours où on n'effectue que 5 à
10 km.
-
Prendre le temps de discuter, de chercher une solution
aux difficultés, dans le respect de chacun, y compris
des
enfants.
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Association Amis du Chemin de Saint Jacques
Pyrénées Atlantiques
Faut-il
faire le chemin en groupe ou seul ?
http://www.aucoeurduchemin.org/spip/
-
Il
est préférable de marcher seul ou à deux (en couple
par exemple). En effet, la grande richesse de cette
marche est constituée par les rencontres nombreuses
et diverses, par le fait de se trouver face à soi-même
et ainsi pouvoir faire le point.
- De
toute façon, vous marcherez souvent seul, car votre
rythme ne sera pas le même que celui de vos compagnons:
il y a mille raisons pour vous conseiller de cheminer
seul.
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Association Du Québec à Compostelle
Je
projette de faire le pèlerinage seul. Se prête t-il
encore à la contemplation et à la sérénité? Est-il
sécuritaire?
http://www.duquebecacompostelle.org/questions.html
-
Pour
profiter pleinement de votre pèlerinage, vous pouvez
partir seul. Au fil du chemin, vous rencontrerez
d'autres pèlerins, vous vous ferez des amis, mais
vous aurez toujours la possibilité de marcher seul
quand vous en sentirez le besoin.
-
Il
est possible de faire le chemin dans un esprit de
contemplation et de méditation, de silence et de
sérénité : admirer simplement le paysage, s'émerveiller
devant la nature, trouver plaisir à cheminer, à
traverser un petit village, à visiter un vieil édifice
ou un monastère du Moyen Âge, à s'arrêter quelques
minutes en chemin, en pleine campagne, pour réfléchir.
-
Le
Camino francés est sécuritaire. Peu de situations
déplaisantes sont rapportées. La police est très
présente, surtout dans la haute saison (de mai à
septembre). Mais il ne faut jamais oublier d'être
prudent. Des vols ont déjà été rapportés…
-
Et
le soir, au refuge, le partage avec les autres vient
compléter cette marche, lui donner son sens.
-
Il
y aura certainement, en cours de route, des petites
déceptions, des froissements avec d'autres pèlerins.
On reste toujours soi-même… Prendre du temps de
réflexion chaque soir et chaque jour, s'arrêter
à l'occasion pour un office religieux, tout cela
favorise un cheminement intérieur créateur. Ces
frottements et épreuves nous redonnent "un
coeur nouveau". Partez à l'aventure! Répondez
à cet appel en vous abandonnant à ce que le Chemin
vous réserve.
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Sylvain
Vaissière - ACIR
Faut-il partir accompagné ou est-ce préférable d'être
seul ?
(Détours en France HS
Mars 2010)
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Partir
en pérégrination vers Compostelle est en principe
une démarche individuelle.
-
Certains préféreront
marcher
solitairement, d'autres auront besoin de partager
chaque instant avec un compagnon de route.
-
Les rencontres
spontanées le jour du départ ou en cours de route
ne sont pas rares sur les itinéraires les plus fréquentés.
-
Il
est possible de partir à deux ou en petit groupe.
Les bandes trop importantes auront des problèmes
pour se loger au même endroit lors de la halte.
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Webcompostella Pèlerinage
en groupe
http://www.webcompostella.com/
Ami
Pèlerin, si vous vous préparez à partir :
-
en famille :
-
avec un mouvement de jeunes
-
en retraite pèlerine de groupe (renseignements sur
info@st-jacques-bourgogne.com)
-
en accompagnement d’handicapés,
-
en réinsertion de personnes en difficulté (prisonniers,
drogués...)
-
avec des amis
Attention
à la préparation préalable,
-
difficulté de trouver des lieux d’accueil compatibles
avec la taille du groupe
-
pas de réservation possible en Espagne
-
en France, problème posé si les réservations de
votre groupe bloquent les gîtes d ’étape
Attention
au juste équilibre entre :
-
richesse et dynamisme de vie en communauté (repas-hébergement-marche)
-
intimité de la démarche individuelle et personnelle
(rôle de chaque membre - "seul à seul"
préservé)
-
nécessaire autonomie du groupe
-
ouverture aux "autres" rencontrés sur
la route
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Chemin
de Compostelle
Partir
seul ou en groupe ?
http://www.chemindecompostelle.com/PelerinsParticuliers/PelerinsParticuliers.html#Bicyclette
-
Lorsqu'on choisit de partir à plusieurs, il est
difficile de sortir de l'organisation du groupe,
où l'on conserve alors tous ses réflexes et ses
comportements sociaux conditionnés. C'est un handicap
pour s'abandonner au chemin, et il est probable
que l'on passe à côté de quelque chose.
-
Sur la voie du Puy empruntée en permanence par de
très nombreux groupes, un malaise s'est fait jour
ces dernières saisons. Il est causé par les perturbations
qu'apportent avec eux les groupes et leur organisation
avec hiérarchie, véhicules, intendance et accompagnant
pour la voiture-balai.
-
Ces organisations qui sollicitent durement les responsables
de gîtes pèlerins sont aussi bruyantes. L'ensemble
est tout naturellement en conflit avec la sérénité
de la démarche et du chemin. Des places sont occupées
par les accompagnateurs transportant généralement
les bagages.
-
Bien entendu, dans cet état d'esprit, on ne trouve
pas le gîte suffisamment confortable, ou on le trouve
trop rustique. On apprécie peu la promiscuité des
pèlerins, mais surtout on ne se gêne pas pour protester.
-
Comme toujours en cas de déséquilibre, la réaction
ne se fait pas attendre. Une première réplique à
la situation va voir le jour. Elle émane des acteurs
de l'hébergement pèlerin, dont certains refusent
désormais les groupes.
-
Il y a des années que l'on parle de vrais ou de
faux pèlerins, et ce débat était parfois gênant.
Aujourd'hui des arguments sont offerts à la branche
radicale du monde jacquaire pour installer ce débat
au premier plan.
-
Des conséquences logiques vont aménager la circulation
sur les chemins de Compostelle, dans la mesure où
celui qui part longtemps souhaite bénéficier en
priorité des accueils pèlerins.
-
L'exclusion des vacanciers hors des gîtes pèlerins
est pour demain. Nous sommes cependant quelques-uns
à espérer ne pas voir disparaître les "cheminant
au coeur léger" dans ce remaniement.
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Camino
n°128 (Avril 2013) / n° 143 (Juillet
2014)
"Recherche
de pèlerins pour le chemin"
Camino
vous explique pourquoi les annonces "Recherche
de pèlerins pour le chemin" sont refusées…
Presque
toute l’année, la rédaction reçoit des petites annonces
de futur pèlerin, ou randonneur, cherchant un
compagnon
ou une compagne pour marcher ensemble, pour faire
15 jours ou 3 mois sur le Grand chemin.
Et
chaque fois nous répondons par la négative. Camino
ne publie jamais de petites annonces de ce genre
là !
Pourquoi
? Explication :
Partir
pour faire 1000 km avec quelqu'un que l'on ne connaît
pas très bien, c'est l'échec assuré, c'est l'engueulade
assurée au bout de 7 jours, et dans 99.9 % des cas,
c’est le retour à la maison. Et un bel échec sur
les épaules.
Faire
le chemin vers Compostelle, c’est une très grande
aventure (humaine, physique, spirituelle, culinaire)…,
mais cela ne s’improvise pas. On ne part pas avec
une personne comme pour faire une randonnée d’une
journée. Le soir, chacun sera chez soi, et on prend
facilement sur soi les humeurs de l'autre durant
une journée. Mais marcher 8 semaines ensemble n’est
pas la même chose, et même les couples, déjà ensemble
dans la vie, ont quelquefois des difficultés, parce
que la vie à la maison permet des coupures personnelles.
Le
chemin (sauf à marcher chacun de son coté et de
se retrouver le soir), c’est 24/24 h les choix de
l’un et de l’autre confrontés… Si on ne se connaît
pas très bien, dans 99 % des cas, c’est la dispute…
On se sent obligé malgré tout de terminer ensemble
le chemin….
Ce
que l’on conseille, c’est de partir seul, et les
amitiés, les contacts se feront sur le chemin de
façon naturelle... Au gré des rencontres, dans les
gîtes d’étape, ou sur le Chemin, vous pourrez marcher
avec qui bon vous semble, sans être tenu par aucun
contrat moral… Le Chemin n’en sera que plus beau….
La
rédaction.
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Camino
n°145 (Septembre 2014)
"Recherche
de pèlerins pour le chemin"
Guy
Chabant
Je
suis tout à fait d'accord avec vous sur les motivations
du refus de publier des annonces "Recherche
de
pèlerins
pour le chemin" (votre avertissement du n°
143 JUILLET 2014).
Déjà,
avec des personnes que l'on connaît bien, il y a
de nombreux "réglages" et compromis à
faire ..; a fortiori avec un / une inconnue !
Les
3 ou 4 points essentiels où il faut s'accorder sont:
a)
le rythme de marche: lent ou rapide, avec pauses
ou sans pauses, longueur des étapes (moyenne,
maximum
avant épuisement)
b)
l'alimentation: petit-déjeuner (de quasiment rien
à copieux), le break de 10 h (quand nous marchons
à trois avec un copain Michel, il est "en manque"
et détresse si on ne trouve pas un bistrot avec
café et croissant pour s'y arrêter, alors que pour
nous, c'est totalement indifférent), le repas de
midi (frugal, copieux, voire restaurant pour certains),
le repas du soir (cuisine pâtes et jambon, ou restaurant
?)
c)
l'heure du départ et du coucher: gros litige entre
les lève-tôt et lève-tard !
d)
les centre d'intérêts et motivations: visites d'églises,
de musées, converser avec l'habitant rencontré sur
le chemin, assister aux offices religieux, passer
5 minutes à cadrer en macro une photo de fleur,
etc.
e)
le niveau de confort exigé pour la nuit (voire le
camping en totale autonomie)
f)
attitude vis a vis des épreuves: la pluie, le froid,
le gîte plein à craquer, la douche froide, les punaises,
etc...
g)
partir ensemble, est-ce un contrat "à la vie
- à la mort", ou encore "pour le meilleur
etpour le pire" ? Si l'un se blesse (entorse
par exemple) ou a d'énormes ampoules, nécessitant
un arrêt de 1 ou 2 jours, que doit faire l'autre,
tout guilleret et plein d'énergie ?
h)
et par dessus tout ça: le BUDGET que chacun
souhaite consacrer !
Bon
camino ! Guy Chabant
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