Association Du Québec à Compostelle
http://www.duquebecacompostelle.org/questions.html
Questions
et réponses
Nous
projetons de faire le pèlerinage à Compostelle le
printemps prochain.
Nous
ne lisons et n'entendons que des témoignages dithyrambiques
sur ce périple dont nous rêvons depuis longtemps.
Mais nous avons de fortes appréhensions sur son
véritable caractère idyllique. Se peut-il que le
chemin de Compostelle ait échappé à la mercantilisation,
compte tenu de l'engouement dont il est de plus
en plus l'objet. Se prête-t-il encore à la contemplation
et à la méditation dans une ambiance de silence
et de sérénité? Les vendeurs du Temple sont-ils
à l'affût?
Effectivement
faire le Chemin de Compostelle comporte une expérience
un peu magique. Il y a quelque chose de particulier
à prendre du temps, avec soi, pour sortir d'un contexte
de vie mené au rythme d'une société de consommation
et revoir ses priorités dans la vie.
Non,
les vendeurs du temple ne sont pas à l'affût, ils
sont bien en vue et proposent toutes sortes de distractions
que le pèlerin est libre de choisir ou pas. Mais
le contexte dans lequel cette marche s'effectue
facilite ces choix puisque même ces vendeurs du
temple s'imposent le respect de la personne.
Il
est possible, pour ceux qui le désirent, de faire
le chemin dans un esprit de contemplation et de
méditation, de silence et de sérénité. Après quelques
heures de marche il est étonnant de s'apercevoir
que malgré la présence occasionnelle d'autres pèlerins
à proximité, il est possible d'être seul avec soi-même.
La douleur est un excellent catalyseur de la pensée
qui la ramène à "Soi". De plus, sur le
Chemin, la très grande majorité des lieux de culte
sont ouverts pour s'y recueillir.
Certes,
il y a des pèlerins qui reviennent déçus ou dé-illusionnés
de l'expérience. Probablement à cause des attentes
fixées avant le départ. Peut-être encore à cause
d'une mésaventure possible, quoique rare sur le
Chemin, comme une agression ou le vol, même si l'expérience
est spirituelle elle est aussi physique.
Je
vous laisse avec le commentaire suivant: "Partez
à l'aventure! Répondez à cet appel en vous abandonnant
à ce que le Chemin a en réserve pour vous. N'essayez
pas d'imaginer de quoi demain sera fait (vous le
savez déjà, vous marcherez...) Demeurez ouvert à
l'expérience nouvelle que les rencontres provoqueront
chez vous. Et jouissez de cette sérénité intérieure
qui se développera et se manifestera tout au long
du Chemin.
Je
veux faire le Camino dans quelques années, mais
je me demande quelle préparation faire... Combien
de temps ?
Bonjour...
J'ai été très heureux de lire ton message et de
voir le sérieux de la préparation que tu y mets.
C'est vraiment l'esprit du Camino. C'est de cette
façon que tu en retireras toute "la grâce"
(sans connotation religieuse nécessairement).
Tu
y trouveras plaisir à cheminer, à traverser un petit
village, à visiter un vieil édifice ou un monastère
du Moyen Age, à t'arrêter quelques minutes en chemin,
en pleine campagne, pour réfléchir sur les vestiges
ou sur un ermitage encore bien conservé, à te demander
comment les gens vivaient au 7è ou au 10è siècle...
Tu verras, comme j'ai vu à Puente la Reina, comment
la population actuelle doit relever le défi de construire
par exemple un système d'aqueduc et d'égout dans
une ville construite au 10è ou au 12è siècle ! Ou
tu admireras simplement le paysage, emportée dans
tes rêves et ton émerveillement devant tant de beauté
sereine.
Le
dialogue avec soi-même est une activité majeure
sur la route de Compostelle.
Et
le soir, au refuge, le dialogue avec les autres
vient compléter cette marche spirituelle et humaine,
la concrétiser, lui donner son sens. "Comment
peux-tu dire que tu aimes Dieu que tu ne vois pas,
si tu n'aimes pas ton frère que tu vois ?"
et... "La foi sans les oeuvres est une foi
morte." Il y aura certainement, sur le Camino,
des petites déceptions, des froissements avec d'autres
pèlerins... on reste soi-même, après tout ! Mais
de s'être préparé, de prendre du temps de réflexion
chaque soir et chaque jour, de peut-être s'arrêter
pour la messe du pèlerin chaque soir vers 7 heures...
tout cela replace les choses dans un contexte de
cheminement intérieur évolutif et créateur. Le creuset
de ces frottements et épreuves nous redonne "un
coeur nouveau".
Je
m'arrête là et je te dis Bravo!... et je t'accompagne
dans ta démarche... comme l'ange gardien qui m'a
accompagné tout au long de mes 6 semaines... et
crois-moi, j'ai été privilégié ! Mais sans préparation
adéquate, peut-être n'aurais-je jamais rien vu,
rien compris, rien ressenti... Compostelle est une
route de "quête", et une route de "tendresse"...
Je
pars pour l'Espagne et j'aimerais avoir un bon guide
de route ; lequel me conseillez-vous? Et la credencial,
où peut-on l'obtenir? À quelle date et d'où êtes-vous
parti?
Pour
le Guide, tu peux aller voir la page Documentation.
Plusieurs guides sont suggérés.
Pour
le passeport du pèlerin (ou "credencial"
/ crédenciale en français), tu le prends au gîte
du Pèlerin de St-Jean-Pied-de-Port le premier jour
de ton départ... Facile et accueillant.
Moi,
je suis parti le 19 mai de St-Jean-Pied-de-Port...
après presque 4 ans de préparation, réflexion, rencontres
de rares pèlerins, achat d'un bon équipement...
lectures... etc.
Et
j'ai marché 1000 km jusqu'à Finisterre... un voyage
extraordinaire, des rencontres fort intéressantes
et profondes, un pays accueillant, des paysages
superbes, et des ... souvenirs encore vivaces !
Voilà.
Bonne préparation...
Je
veux faire le Camino dans quelques années, mais
je me demande ce que nous rencontrons sur le Chemin?
Le
pèlerin y trouvera plaisir à cheminer, à traverser
un petit village, à visiter un vieil édifice ou
un monastère du Moyen Age, à s'arrêter quelques
minutes en chemin, en pleine campagne, pour réfléchir
sur les vestiges ou sur un ermitage encore bien
conservé, à se demander comment les gens vivaient
au 7è ou au 10è siècle... Il est possible de voir,
comme j'ai vu à Puente la Reina, comment la population
actuelle doit relever le défi de construire par
exemple un système d'aqueduc et d'égout dans une
ville construite au 10è ou au 12è siècle !
Ou
le pèlerin admirera simplement le paysage, emporté
dans ses rêves et son émerveillement devant tant
de beauté sereine. Le dialogue avec soi-même est
une activité majeure sur la route de Compostelle.
Compostelle
nous permet de nous retrouver avec nous-mêmes. Sans
télévision le matin, sans radio, sans cellulaire
(j'espère; car il y a quelques pèlerins hi-tech,
surtout les Espagnols). On dialogue avec la nature,
les grands espaces... avec les amis aussi.
Il
faut faire confiance à la vie. Mais aussi avec une
certaine prudence, avec une certaine sagesse. Cheminer
seule en automne demande sans doute beaucoup d'autonomie,
... mais s'il y a peu de monde, il est plus prudent
de cheminer avec un autre pèlerin. Ça soutient le
moral également, au besoin, surtout s'il pleut !
Et
le soir, au refuge, le dialogue avec les autres
vient compléter cette marche spirituelle et humaine,
la concrétiser, lui donner son sens. "Comment
peux-tu dire que tu aimes Dieu que tu ne vois pas,
si tu n'aimes pas ton frère que tu vois ?"
et... "La foi sans les oeuvres est une foi
morte." Il y aura certainement, sur le Camino,
des petites déceptions, des froissements avec d'autres
pèlerins... on reste soi-même, après tout ! Mais
de s'être préparé, de prendre du temps de réflexion
chaque soir et chaque jour, de peut-être s'arrêter
pour la messe du pèlerin chaque soir vers 7 heures...
tout cela replace les choses dans un contexte de
cheminement intérieur évolutif et créateur. Le creuset
de ces frottements et épreuves nous redonne "un
coeur nouveau".
Mais
sans préparation adéquate, peut-être n'aurais-je
jamais rien vu, rien compris, rien ressenti...
Compostelle
est une route de "quête", et une route
de "tendresse"...
Combien
de temps faut-il pour faire le pèlerinage de Saint-Jean-Pied-de-Port
à Compostelle?
Il
y a beaucoup plus que 733 km, car on ne va pas à
vol d'oiseau, et puis on revient de temps en temps
sur ses pas, on va à l'épicerie, on visite les villes,
les villages... (et, parfois, on fait quelques km
de trop en cherchant son chemin ). Mais en Espagne,
c'est très bien balisé.
Partir
de St-Jean-Pied-de-Port au lieu de Roncevaux ajoute
30 km de plus, et les Pyrénées à traverser, et...
des pieds ou des genoux meurtris en plus... ! Mais
les Pyrénées sont si merveilleuses, par beau temps.
Pour
aller à la mer, au cap Finisterre, c'est encore
des km de plus.
Mais
pour les pieds fragiles, il faut marcher lentement,
faire des étapes raisonnables et plus courtes (autour
de 20 à 25 km, par exemple)... Dans ce cas il faut
prévoir 5 à 6 semaines, autrement c'est très exigeant
pour les genoux et les pieds. 35 jours, ça m'apparaît
un peu serré.
Est-il
nécessaire d'apporter un sac de couchage et un matelas
de sol sur le Chemin de Compostelle?
Le
sac de couchage est obligatoire / indispensable
en Espagne. Surtout en automne, car les nuits peuvent
être froides. Il faut aussi un léger drap à insérer
à l'intérieur du sac, pour l'hygiène.
Pas
de matelas de sol, c'est inutile. Les refuges sont
très bien équipés, mais ce sont souvent des matelas
superposés; parfois avec des oreillers (une fois
sur 3 ou 4), parfois avec des couvertures de laine
(assez souvent).
Y-a-t-il
des guichets automatiques le long du Chemin de Compostelle?
Il
y en a au moins 2 à 3 fois plus qu'au Québec ! C'est
pourquoi il ne faut surtout pas avoir sur soi beaucoup
d'argent à la fois. On perd moins s'il arrive quelque
chose.
Y-a-t-il
beaucoup de cyclistes sur le Chemin de Compostelle?
Les
cyclistes y sont en fait très nombreux (30 % toujours),
ils voyagent généralement en groupe, particulièrement
les Espagnols et quelques groupes de Français, qui
le font souvent (mais pas toujours) pour le sport,
pour l'expédition. Ils sont parfois par 2 ou 3...
et là c'est le bonheur, parce que ce sont de vrais
pèlerins, respectueux, attentifs, méditatifs...
Les
groupes d'autre part sont très bruyants, accaparent
parfois les refuges, malgré la priorité donnée aux
piétons, et profitent avant nous de l'eau chaude
des douches ! Mais c'est la vie... et comme l'été
est bien chaud en Espagne, l'eau des douches peut
facilement se tolérer froide... Les cyclistes suivent
souvent, et de plus en plus, les pèlerins, puisque
l'Espagne et le Conseil de l'Europe ont refait et
amélioré la route de Compostelle; ça ressemble à
certains endroits à ce que j'appelle "l'autoroute
du pèlerin" ! C'est-à-dire chemin de gravier
tapé, large, pour le moment peu ombragé, souvent
le long d'une grande route, donc bruyant...
Mais
il y a presque toujours des routes alternatives
pour le marcheur solitaire, méditatif, assoiffé
de silence et de grands espaces... Non, ne crains
pas, la route de Compostelle respecte encore les
vrais pèlerins.
Mais
pour un cycliste, mieux vaut être dans un petit
groupe de 2 ou 3 pour la sécurité. Les pneus ultra
minces peuvent être inadéquats, à cause du gravier,
des ascensions, des roches, du danger des grandes
routes... Mais ça se fait aussi, de préférence en
pneus solides et larges.
Dans
les refuges, il arrive parfois, les années de grande
affluence (comme 1999 et 2000), que les cyclistes
incommodent les marcheurs. Ils sont plus en forme
généralement, ils viennent plutôt pour la randonnée,
donc peu attentifs au caractère méditatif du pèlerinage,
ils soupent tard car ce sont surtout des Espagnols
(qui soupent forcément tard !). Mais ce n'est pas
le cas tous les jours quand même.
Pourquoi?
Désir
de ressourcement, recherche de soi, recherche de
valeurs différentes, pause dans le quotidien, intériorisation,
recherches historiques, goût de l'aventure, exploit
sportif, motifs culturels et religieux.
Sac
à dos?
Le
secret: ne jamais excéder 12 kilogrammes (26.4 livres),
l'utiliser lors des périodes d'entraînement avant
le départ tout en excédant le poids visé. Vous aurez
l'illusion d'un sac très léger tout au long du parcours.
Consultez les guides disponibles pour ce qui est
du contenu.
Souliers?
Le
tracé est long, doublement long si vous partez du
Puy en Velay en France mais le tracé permet l'utilisation
de bons souliers de marche (déjà utilisés avant
le départ). Si toutefois vous avez certaines faiblesses
au niveau des chevilles, la bottine demeure un choix
excellent. N'oubliez pas les deux paires de bas.
Complètement
seul?
Vous
pouvez partir seul, mais tôt ou tard, au fil du
chemin vous rencontrerez d'autres pèlerins, vous
vous lierez d'amitié ou encore pourrez compter sur
leur présence au besoin dans ce cheminement à dimension
initiatique.
Arrêts?
Les
guides sont ainsi fait que les tracés ne tiennent
pas compte de périodes de repos nécessaires pour
"décanter", pour digérer tout ce que vous
aurez vécu au point où vous en serez. Il est bon
de considérer que puisque vous arrivez d'outre Atlantique,
vous voudrez visiter certains lieux particulièrement
impressionnants et en fonction de vos intérêts propres.
Souvenez-vous cependant que le trajet vers Compostelle
se fait à pied.
Sécurité?
La
réponse peut surprendre mais je vous dirai que même
dans les situations extrêmes, le "Camino Francés"
est sécuritaire. Très peu de situations déplaisantes
sont rapportées. La Guardia Civil, équivalent de
notre Sûreté du Québec est très présente, surtout
dans la forte saison (juin , juillet et août).
Préparation
physique?
Voilà
le point le plus important. Comment s'y préparer.
La réponse est simple: pratiquer régulièrement en
tenant compte de l'objectif qui est de marcher plusieurs
jours consécutifs par terrains accidentés à la pluie
battante avec votre sac à dos plein. Lorsque vous
pourrez dire raisonnablement que vous et votre matériel
êtes prêts, vous aurez votre réponse. Le chemin
demeure un tracé très physique mais associe l'effort
d'attention aux difficultés du chemin aussi bien
que l'effort mental que requiert un tel périple.
Étapes
/ vitesse?
La
plupart des guides suggèrent des étapes moyennes
de quelques 25 kilomètres par jour. Il est très
important que vous respectiez votre rythme personnel.
Il ne s'agit pas ici d'un marathon mais d'un tracé
que chacun fait selon ses capacités.
Vélos?
De
plus en plus de cyclistes s'aventurent sur le chemin
quoique, il faut se rappeler que, certaines parties
du trajet ne sont pas accessibles aux vélos. Rappelons-nous
aussi que le vélo doit être transporté outre Atlantique
(frais supplémentaires). Il existe toutefois, pour
les mordus, des guides spécialisés sur le sujet.
(éditions Everest, S.A., le numéro 10 de la section
"guide" en est un exemple)
Refuges/
hébergement?
Parlons
des refuges. Ils sont accessibles, propriétés
des municipalités ou dans certains cas d'associations
qui offrent gîte aux pèlerins et varient en qualité
de piètre à excellent. Leur capacité varie de quelques
personnes à plus de 60 sur le tracé. Aux abords
de Compostelle, l'hébergement (refuge) est une surprise
pour tous.
Les
pèlerins revenus récemment affirment que les refuges
ont de moins en moins d'installations pour faire
la nourriture et qu'il faut par conséquent apporter
ses gamelles, son réchaud et ses ustensiles ou manger
dans des restaurants.
Pour
ce qui est des hôtels: Il y en a un peu partout.
Ils sont classés gîtes, auberge, maison de ferme,
pension, hôtel particulier, hôtel et parador. La
qualité est dans l'ensemble très bonne. Les prix
varient beaucoup selon les services offerts.
Côté
religieux, prières, contemplation?
Quoi
de plus beau que la nature, sa faune et sa flore
qui nous parlent tous les jours! N'est-ce pas la
plus belle prière que quelqu'un puisse articuler?
Bien que le pèlerinage en soit un sous l'égide de
l'Église Catholique, des membres de toutes les religions
sont vus sur le chemin. Il n'y a aucun rituel particulier
à pratiquer quotidiennement.
La
question est aussi posée au sujet de l'Islam puisque
cette période de l'histoire voyait le territoire
espagnol sous domination islamique. Mentionnons
que Compostelle n'est pas et ne sera pas la Mecque
des chrétiens.
Le
retour (état d'esprit)?
Voilà
peut-être la partie la plus intéressante puisque
le corps, stylé quotidiennement à une marche importante,
retombe dans la routine d'avant le départ
alors que l'esprit, plus indiscipliné, vaque encore
et souvent pour quelques mois dans les souvenirs
de cette belle parenthèse dans la vie de quelqu'un.
Quant à la santé, que dire sinon qu'après un tel
voyage, il est plus que probable qu'elle soit très
bonne!
Des
transports publics sont toujours accessibles depuis
la majorité des villes traversées, advenant une
obligation d'interrompre le trajet.
La
langue?
Vous
comprendrez que la première partie se fait en français
puisque nous sommes sur son territoire (la France).
La
deuxième partie, l'Espagne demande un peu plus d'imagination
pour réussir à communiquer convenablement. Il
faut toutefois mentionner que nous ne sommes pas
les premiers étrangers à y passer et que l'ensemble
des questions posées se limite souvent aux essentiels
de la vie et à la nourriture. Dès lors, il y a toujours
communication possible avec les résidents et les
frères et soeurs pèlerins sauront toujours vous
assister au besoin. Un petit livre de conversation
de voyage est utile.
L'argent?
Comme
vous le savez sûrement, l'Euro est de mise en Espagne
et en France (ainsi que dans 10 autres pays).
Vous
pouvez obtenir des devises à votre institution financière
ou attendre d'être sur place pour utiliser un guichet
automatique avec votre carte de retrait bancaire
ou votre carte de crédit. Informez-vous auprès de
votre institution bancaire pour savoir si votre
carte est valide là-bas. Les cartes Desjardins et
Visa sont acceptées dans la plupart des guichets
automatiques européens.
Pourquoi
Compostelle et pas Jérusalem?
La
géographie des lieux, les tensions qui existent
dans ces régions depuis déjà fort longtemps invitent
le pèlerin ordinaire à se tourner vers Compostelle,
lieu vénéré depuis l'an 813. Ce chemin porte l'héritage
de tous ceux qui vous ont précédé au fil des siècles.
Quelles
sont les priorités quotidiennes?
Très
simplement, après un tel détachement du quotidien,
le souci de la condition physique (pieds, épaules,
etc...) le tracé à suivre, l'alimentation et l'approvisionnement,
et enfin le lieu de repos de la prochaine étape
sont les seules préoccupations de tous les jours.
Compostelle:
fin ou commencement?
Un
peu de tout... Fin d'une route physique longue et
parfois difficile tant physiquement que moralement.
Début d'une nouvelle tranche de vie pour chacun
selon ses convictions et aspirations en comptant
à son actif un long pèlerinage de réflexion et de
mûrissement de ses aspirations de vie.
De
là la symbolique du Finisterre, là où le soleil
se couche mais d'où tous les pèlerins du moyen âge
devaient revenir (à pied). Ce tracé de plusieurs
mois se faisait, lui, en allant vers le soleil levant,
face à l'est. De là cette symbolique d'un renouveau
personnel tant physique que spirituel.
Périodes
propices:
Selon
les goûts de chacun: le printemps ou l'automne.
Évitez les grosses chaleurs estivales. Il faut aussi
se rappeler que les plateaux de l'Aubrac (France)
et les Pyrénées (France/Espagne) sont souvent couverts
de neige et ou de brumes tard en avril. À l'autre
bout du spectre, la Galice, elle, est en saison
tardive victime de pluies abondantes et régulières.
Vous
devrez donc au départ oublier l'hiver et opter pour
le début mai au printemps et prévoir si votre trajet
s'effectue en automne arriver au plus tard en novembre.
Ces deux périodes méritent votre attention et ont
toutes deux leurs charmes particuliers. De plus,
il faudra considérer le type de transport qui sera
utilisé (pour les vols nolisés: attention
aux dates de retour!)
retour
à Q.Pratique Généralités
home
|