Chemins
de Compostelle (d'après Wikipedia)
http://fr.wikipedia.org/wiki/Chemins_de_Compostelle

Depuis
l'origine du pèlerinage de Saint-Jacques-de-Compostelle
(Santiago de Compostela en espagnol), les pèlerins
ont emprunté les voies de communication de tous
les autres voyageurs. Sauf à proximité immédiate
des sanctuaires, il n'y avait donc pas à proprement
parler de chemins de pèlerinage spécifiques.
C'est
à partir de 1882, avec l'impression du dernier Livre
du Codex Calixtinus, recueil composé au XIIe siècle,
que s'est répandue la notion de chemins de pèlerinage.
Ce livre commence en effet par ces mots : "Quatre
chemins vont à Saint-Jacques".
Très
sommairement décrits, ces chemins sont désignés
par les noms des villes qu'ils traversent. Comme
l'ensemble du manuscrit, ils sont décrits et dénommés
en latin.
Les
itinéraires modernes
Itinéraire
culturel européen
Ce
n'est qu'après la définition des Chemins de Compostelle
comme premier itinéraire culturel européen, officialisé
en en 19871que de véritables itinéraires et chemins
ont été plus ou moins arbitrairement tracés et balisés
jusqu'aux confins de l'Europe.
Paru
dans l'enthousiasme de cette décision européenne,
un livre de référence leur a donné une existence
et une notoriété accrues. Ce "Guide européen
des chemins de Compostelle" est à la fois un
guide sommaire pour les randonneurs et un guide
routier pour les automobilistes et autres touristes
contemporains. Son titre de "Guide des chemins"
est trompeur.
C'est
cependant de lui que sont inspirées les descriptions
pour les chemins européens. Elles correspondent
à une vision contemporaine, conforme aux projets
culturels et socio-économiques des institutions
qui souhaitent à nouveau promouvoir les chemins
vers Saint-Jacques-de-Compostelle, en leur donnant
une place privilégiée dans la culture européenne.
Patrimoine
mondial
Le
Camino francés d'Espagne (cf. infra) a été inscrit
au patrimoine mondial de l'UNESCO en 1993.
La
situation de la France n'est pas comparable à celle
de l'Espagne. Un dossier a été présenté à l'UNESCO
sous le titre général "Les chemins de Saint-Jacques-de-Compostelle
en France", mais seulement 71 édifices ou ensembles
architecturaux et 7 tronçons du GR 65 ont été inscrits
le 5 décembre 1998.
Depuis
lors, une présentation abusive fait écrire que "les
chemins de Compostelle en France sont inscrits au
patrimoine mondial". L'UNESCO se prête à la
diffusion de cette interprétation élargie en la
laissant graver sur les plaques de marbre apposées
sur certains des monuments inscrits.
Les
itinéraires classiques
Les
quatre principaux itinéraires classiques sont très
sommairement évoqués dans le Codex Calixtinius,
par les principales villes ou lieux remarquables
traversés :
"
Il y a quatre routes qui, menant à Saint-Jacques,
se réunissent en une seule à Puente la Reina, en
territoire espagnol ; l’une passe par Saint-Gilles
du Gard, Montpellier, Toulouse et le Somport; une
autre par Notre-Dame du Puy, Sainte-Foy de Conques
et Saint-Pierre de Moissac ; une autre traverse
Sainte-Marie-Madeleine de Vézelay, Saint-Léonard
en Limousin et la ville de Périgueux ; une autre
encore passe par Saint-Martin de Tours, Saint-Hilaire
de Poitiers, Saint-Jean d’Angély, Saint-Eutrope
de Saintes et la ville de Bordeaux.
La
route qui passe par Sainte-Foy, celle qui traverse
Saint-Léonard et celle qui passe par Saint-Martin
se réunissent à Ostabat et après avoir franchi le
col de Cize, elles rejoignent à Puente la Reina
celle qui traverse le Somport ; de là un seul chemin
conduit à Saint-Jacques".
Le
dernier Livre du Codex Calixtinus ne décrivait que
le chemin en Espagne. Dans ce qui était la grande
Aquitaine du XIIe siècle, il ne donnait qu'une liste
de sanctuaires balisant très imparfaitement les
quatre routes qu'il mentionnait dès la première
ligne.
*
* *
Les
cheminements en France

En
France, depuis seulement la fin du XIXe siècle,
l'habitude a été prise de ne considérer que les
quatre chemins indiqués dans le Codex Calixtinus,
traduit en 1938 avec le titre contemporain, inexistant
dans le manuscrit, de Guide du pèlerin. Mais l'étude
des itinéraires réellement suivis par des pèlerins
qui ont laissé des écrits ne permet pas de leur
accorder l'importance qu'ils ont acquise aujourd'hui.
Les
quatre chemins contemporains ont été tracés à partir
des années 1970, sous l'impulsion de la FFRP (Fédération
française de randonnée pédestre) et de la Société
des Amis de Saint Jacques. Ils passent par les grands
sanctuaires qui bornaient la Grande Aquitaine, Tours,
Vézelay, Le Puy-en-Velay, Arles, mentionnés dans
le Codex Calixtinus.
Contrairement
à une idée très répandue, ces sanctuaires n'étaient
pas des lieux de rassemblement. Le Codex Calixtinus
ne le mentionne d'ailleurs pas. Cette idée récente
est née au XIXe siècle.
1
- La via Turonensis (1460 km), qui passe par Paris
et Tours. Aucun historien n'a jamais pu confirmer
les indications de la plaque, donnée par l'Espagne
à la ville de Paris en 1965, selon laquelle les
pèlerins se rassemblaient à l'église Saint-Jacques-de-la-Boucherie
à Paris (l'actuelle tour Saint-Jacques), l'une des
plus anciennes paroisses de la ville. Les pèlerins
en provenance de Picardie, du Ponthieu, des Flandres,
du Hainaut, des Pays-Bas, de Scandinavie ainsi que
les Champenois, les Belges et les Allemands prenaient
ce chemin et le prennent encore. Ils rejoignent
ceux qui partent de Paris et empruntent la rue Saint-Jacques,
le Faubourg Saint-Jacques et la Tombe Issoire.
C'est
le Chemin de Paris. Il apparaît dans des récits
de pèlerins médiévaux comme "grand chemin de
Saint-Jacques". Il présente une certaine réalité
historique de chemin de pèlerinage, tout en ayant
été utilisé par quantité d'autres voyageurs. Il
traverse aisément Paris, franchit la Loire, et poursuit
vers Ostabat.
2
- La via Lemovicensis, qui passe par Limoges, d'où
son nom; le sanctuaire était Vézelay.
On
parle aujourd'hui de Chemin de Vézelay. Une association
créée vers la fin des années 1990 s'est progressivement
installée comme gérante de cette voie dont elle
prétend défendre une historicité qu'aucun historien
sérieux n'a pu établir.
3
- La via Podiensis (1530 km), qui tire son nom du
Puy-en-Velay; lieu de pèlerinage marial; ce chemin
est balisé comme "GR 65". On parle aujourd'hui
de Chemin du Puy. Dès Genève; le trajet Genève-Le
Puy est appelé via Gebennensis.
Ces
trois premiers chemins se rencontrent dans les Pyrénées-Atlantiques
à Ostabat, au niveau du "Carrefour de Gibraltar".
Ce dernier ne doit rien à Tariq ibn Ziyad, c’est
simplement une déformation phonétique du sanctuaire
de Saint-Sauveur, sur la colline. Chabaltore en
basque, est devenu Chibaltare, Chibraltare et enfin
Gibraltar. En 1964, le docteur Clément Urrutibehety,
promoteur local des chemins de Compostelle, a fait
poser à ce carrefour une stèle discoïdale provenant
d'un ancien cimetière.
La
traversée de la frontière se fait actuellement par
le col de Bentarte ou par Valcarlos, en amont du
col de Roncevaux. La suite du chemin prend le nom
de Camino navarro, selon les acceptions: à Roncevaux,
à la frontière espagnole, à Saint-Jean-Pied-de-Port,
à la jonction d'Ostabat, voire dès l'entrée en Basse-Navarre.
4
- La via Tolosane, qui passe par Toulouse, d'où
son nom; mais elle s'est aussi appelée via Arelatensis,
du nom du sanctuaire d'Arles où elle débute.
Elle a eu aussi comme nom via Aegidiana, ou route
de Saint-Gilles, du nom du sanctuaire de Saint-Gilles
du Gard. Ce chemin rejoint l'Espagne par le col
du Somport. On parle aujourd'hui de Chemin d'Arles.
Cette
via Tolosane était précédée par
-
la via Domitia - Chemin de Compostelle (ou GR 653D),
qui va du col de Montgenèvre à Arles, appelé aussi
la via Francigena ainsi nommée par les italiens
puisqu'elle passe en France.
-
la via Aurelia - Chemin de Compostelle (ou GR 653A),
qui va de Menton à Arles. Cette voie a été balisée
et ouverte officiellement en juin 2012.
La
via Tolosane avait une variante parallèle, le Chemin
du Piémont ou "El cami deu pé de la coste",
qui recevait les pèlerins du début de la via Tolosane
au niveau de Narbonne. Cet itinéraire continuait
ensuite par Carcassonne, Fanjeaux, Mirepoix, Saint-Lizier,
Saint-Bertrand-de-Comminges, L'Escaladieu, pour
rejoindre la voie d'Arles à Oloron-Sainte-Marie.
Il pouvait aussi rejoindre l'Espagne par le Camino
aragonés, ainsi nommé puisqu'il rejoint l'Aragon.
Camino
navarro et Camino aragonés se rencontrent à Puente
la Reina, finissant la jonction des quatre chemins
français. La poursuite du chemin prend, à partir
de là, le nom de Camino francés.
Il
existe aussi des chemins de traverse qui permettent
aux pèlerins de se rendre dans des lieux de pèlerinages,
comme :
-
Le chemin de Conques à Toulouse,
-
La voie de Soulac, ...
*
* *
Les
cheminements en Espagne

En
Espagne le chemin le plus utilisé et qui regroupe
les itinéraires venant d'Europe dans les Pyrénées
prend le nom de "Camino francés" puisqu'il
est emprunté par les "Francos", sans distinction
de nationalité. En Espagne ce chemin est aussi appelé
la "Ruta interior" par opposition à la
"Ruta de la costa" ou "Camino del
Norte", chemin historique des pèlerins européens
avant que les rois catholiques ne favorisent le
pèlerinage par les terres de Castille.
D'autres
voies traversent le pays au départ de Barcelone,
Madrid ou Séville pour rejoindre le "camino
francés".
Le
chapitre de la cathédrale de Saint-Jacques-de-Compostelle
considère comme chemins (rutas) les plus utilisés
par les pèlerins:
-
Le Camino francés (Chemin français), au départ de
Saint-Jean-Pied-de-Port ou Roncevaux ou Puente la
Reina, selon que l'on y inclut ou pas le Camino
navarro et la partie française.
-
Le Camino del norte (Chemin du Nord dit côtier),
qui longe toute la côte cantabrique depuis le Pays
basque.
-
Le Camino primitivo (Chemin du Nord dit primitif),
historiquement le premier. Il s’agit du parcours
utilisé par le roi de l’époque Alphonse II (IXe
siècle) venu constater depuis Oviedo qu’il s’agissait
bien du tombeau de l’apôtre Jacques le Majeur.
-
Le Camino inglés (Chemin anglais), qui commence
au Ferrol ou à La Corogne, port de débarquement
des pèlerins anglais arrivant par bateau et poursuivant
leur pèlerinage à pied.
-
Le Camino portugués (Chemin portugais), qui comprend
plusieurs itinéraires, l'un par la côte via la province
de Pontevedra, et un autre de l'intérieur via la
province d'Ourense, qui se confond à Ourense avec
la vía de la Plata.
-
La Vía de la Plata (Route de l'argent), qui vient
d'Andalousie, prend plusieurs noms suivant des ramifications
qui, soit mènent au Camino francés, soit comme l'entend
le chapitre de la cathédrale après Zamora, entrent
en Galice par la province d'Ourense et rejoignent
le Chemin portugais de l'intérieur.
D'autres
itinéraires secondaires de la péninsule Ibérique
rejoignent, à un endroit ou à un autre, l'un des
chemins principaux ci-dessus pour arriver à Saint-Jacques-de-Compostelle,
tels :
-
Le Camino aragonés (Chemin aragonais), qui relie
le chemin du piémont français, via le col du Somport,
au Camino francés à Obanos, juste avant Puente la
Reina.
-
La Voie du Baztan, voie antique qu'empruntaient
les pèlerins descendus à Bayonne, soit le long de
la côte sur la voie de Soulac, soit parce qu'ils
y débarquaient, pour rejoindre le Camino francés
le plus rapidement possible, dès Pampelune.
-
La Voie de Bayonne, Ruta de Bayona(es) ou Camino
vasco del interior(es), qui part de Bayonne en France
et se dédouble à Estavillo-Estabelu (Armiñón) pour
rattraper le Camino francés à Burgos ou à Santo
Domingo de la Calzada.
-
La Voie du Besaya, Ruta del Besaya(es), qui part
de Santander et rattrape le Camino francés à Carrión
de los Condes.
Certains
itinéraires sont des sections d'un chemin principal,
tel :
-
Le Camino navarro (Chemin navarrais), qui est en
fait le tronçon du Camino francés qui traverse l'ex-Royaume
de Navarre.
Il
existe aussi des chemins connexes, tels que :
-
Le Camino de Fisterra, de Muxia vers Saint-Jacques
; cet itinéraire, utilisé dans le sens de Saint-Jacques-de
Compostelle vers l’Océan Atlantique, est un chemin
hérétique, au regard du pèlerinage chrétien.
*
* *
Les
cheminements en Europe
Allemagne
d'après
http://de.wikipedia.org/wiki/Jakobsweg
Début
de l'identification des chemins en 1992, quand
le pasteur luthérien Paul Geissendörfer a réalisé
un pèlerinage de Rothenburg ob der Tauber à Nuremberg.
Route
de pèlerinage de Nuremberg à Ulm et Constance
entre 1995 et 1999.
Rhénanie
et Westphalie-Lippe, travaux depuis 1999.
Munich
vers Bregenz sur le lac de Constance en 2003.
Via
Regia de Görlitz à Vacha. en 2003.
Voie
saxonne entre Bautzen et Königsbrück, 2009-13.
Chemin
des pèlerins dans le nord de l'Allemagne, depuis
2005, avec les deux principales routes de la Via
Baltica de Usedom à Osnabrück, et la Via Jutlandica
de Frederikshavn à Gluckstadt.
En
Hesse, une branche de la route du pèlerinage allemand
de Leipzig à Francfort (Reiches Straße), puis vers
Mayence et Trèves.
etc...
Autriche
Deux
sentiers principaux traversent l'Autriche.
-
D'abord un qui débute à Vienne et qui se dirige
vers Linz puis descend près de la frontière avec
l'Allemagne jusqu'à Salzbourg, puis Innsbruck et
ensuite continuant en Suisse. De Linz à Innsbruck,
il faut compter environ 345 km.
-
Le point de départ du second parcours est Graz pour
se diriger vers Innsbruck. Le parcours étant plus
au sud de l'Autriche, il est davantage dans les
montagnes. Le sentier de Compostelle en Autriche
a été rénové et balisé il y a environ 20 ans.
Belgique
En
Belgique, on connaît la Via Brabantica et sa continuation
en Wallonie la Via Gallia Belgica, ainsi que la
Via Mosana et d'autres variantes.
Croatie
La
route de la Croatie débute à Zagreb, passe par Ljubljana,
Trieste, Venise et Parme et rejoint la route d'Italie.
Danemark
C'est
à partir des XIIe et XIIIe siècles que les pèlerinages
vers Saint-Jacques-de-Compostelle ont débuté.
Les
villes traversées sont Århus, Flensburg, Hambourg,
Aix-la-Chapelle, Namur, Rocroi, Paris.
Grande
Bretagne - Angleterre
Quel
que soit le point de départ dans le sud de l'Angleterre,
la majorité des pèlerins qui choisissaient de passer
par la France traversaient la Manche et rejoignaient
le plus souvent la via Turonensis, par diverses
branches affluentes.
Un
grand nombre de pèlerins au départ d'Angleterre
allaient sans doute directement en bateau à La Corogne
en Espagne.
Hongrie
En
Hongrie, il existe deux chemins.
-
Le premier suit la route du Nord et notamment la
boucle du Danube : il part de Budapest, Esztergom,
Györ, Sopron, puis Vienne, Lébény, Linz, Vöcklabruck,
Salzbourg, Munich, Ulm, Villingen-Schwenningen,
Bâle, Besançon,...
-
Le second, suit la route de l'ouest, passe par Höszeg.
Italie
En
Italie, il existe deux chemins. Ils partent tous
deux de Bari.
-
Le premier longe la Mer Adriatique, en passant par
les villes de Pescara, Ancône, Rimini, Forli, puis
Bologne, Modène, Parme, Plaisance, Turin, Briançon.
-
Le second longe la mer Tyrrhénienne, en passant
par Naples, le Mont Cassin, Rome, Viterbe, Sienne,
Lucques, La Spezia, Gênes, Menton, Nice...
Voir
aussi : Via Francigena
Pays-Bas
Aux
Pays-Bas, il existe deux trajets principaux vers
Saint-Jacques-de Compostelle. L'un part de Groningen
et l'autre de Haarlem. Les villes traversées ensuite
sont :
-
à l'ouest : Bréda, Anvers, Bruxelles, Tournai, Valenciennes,
Cambrai, Amiens et Paris, d'où on rejoint le Chemin
de Tours ou Via Turonensis.
-
à l'est : Nimègue, Maastricht, Liège, Namur, Rocroi,
d'où on rejoint le Chemin de Vézelay ou Via Lemovicensis
par Reims et Vézelay, ou la Via Turonensis par Laon
et Paris.
Portugal
-
Lisbonne est le point de départ obligé du chemin
vers Saint-Jacques-de-Compostelle, passant par Coïmbre,
Porto ;
-
Un autre chemin se situe plus à l'est, au départ
de Faro, à l'extrême sud du pays; il gagne le nord
par Evora, Castelo Branco, et Guarda.
Pologne
En
Pologne, il existe trois chemins.
-
L'un vient de Sandomierz et Cracovie (Chemin de
Petite-Pologne) et rejoint Prague, en passant par
Olomouc ;
-
Un autre part de Varsovie et rejoint Torun, Poznan,
Leipzig, Coblenz;
-
Enfin le dernier, part de Gdansk et passe par Szczecin,
Berlin, rejoint Magdebourg, Gottingen, Kassel, Marbourg,
arrive à Luxembourg et Paris.
Suisse
La
ViaJacobi 4 à travers la Suisse est une partie du
chemin de Compostelle européen longeant le pied
des Alpes suisses. L'itinéraire débute au lac de
Constance à Kreuzlingen ou à Rorschach, se poursuit
à Einsiedeln, Brienz, Fribourg, Lausanne et finalement
Genève.
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retour
à Europe
étapes

delhommeb
at wanadoo.fr - 01/11/2012
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